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Si l’on savait le moustique Aedes albopictus, possible vecteur du virus du chikungunya, présent en métropole, aujourd’hui le professeur F. Bricaire, de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, a déclaré qu’une trentaine de cas de personnes revenant de la Réunion et présentant les symptômes du virus du chikungunya a été décelée en France métropolitaine. Toutefois, selon lui, il ne s’agirait que de cas bénins.
Selon le ministère de la santé, le moustique Aedes albopictus a été signalé pour la première fois en France en 1999. Repéré en divers endroits de la métropole (Orne, Seine-et-Marne, Val d’Oise
), il ne se serait installé qu’en 2005 entre Nice et Menton, dans le sud de la France. Néanmoins, en hiver, inutile de le chercher, les moustiques adultes ne survivant pas au froid et les ufs n’éclosant qu’en mars / avril prochain.
A partir de cette date, y-a-t-il un risque de contamination en cas de piqûre ? Pour F. Schaffner, de l’Entente interdépartementale pour la démoustication en Méditerranée, la réponse est claire : le risque d’épidémie en métropole quasi-nul.
Pour qu’il y ait un risque de contamination, il faut que le virus soit présent en France (par le biais d’un animal ou d’un homme) et qu’un moustique Aedes albopictus pique l’un des porteurs. Ceci fait, il faut que le virus se multiplie dans le moustique et se retrouve dans ses glandes salivaires avant d’être réinjecté, par piqûre, chez une autre personne. Si tous les éléments sont donc réunis en France, rappelons que le moustique ne semble se développer que sur une zone très réduite et qu’il a une période d’activité réduite sous notre latitude, ce qui réduit très fortement les risques d’épidémies. Par ailleurs, il est fort probable qu’à l’inverse de ce qui c’est passé à la Réunion, les autorités soient plus efficaces en métropole et n’attendent pas une année pour agir
Enfin, si la seule façon de lutter contre le virus du chikungunya semble être de se débarrasser du moustique Aedes albopictus, avec des insecticides, des solutions de lutte biologique apparaissent comme le BTI et le BIO MOS. Celles-ci permettent une lutte plus respectueuse de la santé humaine et de l’environnement, et le second pourrait être apparemment utilisé sur de grandes surfaces, par épandage, selon la société BioSim qui le propose.
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