
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Lindustrie agroalimentaire étant ce quelle est, tous les aliments vendus comme « fumés » ne sont pas nécessairement issus dune fumaison traditionnelle. Des arômes de fumée peuvent ainsi être ajoutés à certains aliments comme la viande, le poisson ou le fromage, afin de leur donner le goût fumé recherché. Dautres types d’aliments sont susceptibles daccueillir ces arômes, à linstar de certaines soupes, sauces, boissons, confiseries ou de certains amuse-gueules.
Afin dévaluer la toxicité potentielle de ces arômes, lAutorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a défini des « marges de sécurité » pour la consommation de 11 arômes de fumée actuellement commercialisés dans lUnion européenne, ou qui lont été antérieurement. Si ces marges de sécurité reposent sur « des niveaux de consommation délibérément surestimés lors des estimations », lenquête ne sen est pas moins basée sur des données fournies par les fabricants eux-mêmes. Les informations en question concernent la composition et la toxicité des produits commercialisés, ainsi que « les détails sur les suggestions dutilisation et niveaux dutilisation ».
Sur les 11 arômes de fumée évalués (1), les experts de lEFSA ont estimé que deux produits présentaient des « marges suffisamment importantes pour ne pas soulever dinquiétude » en cohérence avec les recommandations dutilisation des fabricants. Mais la suite de létude savère moins réjouissante. En effet, huit des autres produits ont suscité des inquiétudes auprès de lAutorité, sillustrant par des « marges de sécurité moins importantes ». Lun des produits incriminés a même fait plus quinspirer une simple inquiétude au sein du groupe dexpertise, soupçonné dêtre à lorigine dune éventuelle génotoxicité ou altération du matériel génétique des cellules. Enfin, la sécurité dun autre produit na pu être déterminée en raison de linsuffisance des données adéquates.
Si, du fait de la surestimation des scénarios de consommation, cette étude « ne veut pas forcément dire que les consommateurs des produits concernés encourront un risque », le doute persiste. Chargée de dresser la liste des arômes de fumée autorisés pour un usage alimentaire sur la base de la présente étude, la Commission européenne devra se montrer sensible à ces incertitudes persistantes.
Le résultat détaillé, en anglais, est disponible ici.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 18 janvier 2010 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




