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Bien que les pluies aient été fréquentes durant lété, avec une quantité deau recueillie sur lensemble du pays supérieure de presque 30 % à la moyenne de référence 1971 2000, près des deux tiers des nappes souterraines affichent encore un niveau inférieur à la normale début septembre. De fait, pour la plus grande partie des régions, la situation na pas changé. Lensemble du bassin parisien et certains secteurs dAquitaine et de Rhône-Alpes ont des niveaux déjà inférieurs aux normales. Dans ces régions, les pluies estivales nont ainsi pas suffi à inverser la tendance dévolution à la baisse des niveaux des nappes.
A la fin août, le niveau des nappes était en hausse pour 17 % d’entre elles, en baisse relative pour 67 % et stable pour les 16 % restants. Cette situation sexplique, en partie, par le bilan pluviométrique contrasté du mois daoût 2011. Largement excédentaires sur la moitié nord du pays, avec des cumuls deux à trois fois supérieurs à la normale sur le nord-ouest, les précipitations daoût ont été nettement déficitaires sur lextrême sud. Ainsi, ce mois daoût est le plus sec des quarante dernières années pour la Corse, alors quil représente le plus humide de cette même période en Haute-Normandie.
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le 20 septembre 2011 à 12:00
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Y-a-t-il une explication à ce phénomène ? bétonnage,déstructuration des sols, cultures consommatrices ….
Schématiquement, les pluies d’été sont captées dans le sol par la végétation en pleine activité, qui renvoie l’eau dans l’atmosphère par évapo-transpiration. Donc ces pluies n’atteignent pas les nappes. Les conséquences de la sécheresse de la fin de l’hiver et du printemps sur les nappes n’ont donc pas été effacées, bien que l’humidité de juillet et août ait maintenu une végétation verte et exubérante. C’est paradoxal, mais bien réel… Seules les pluies d’hiver sont « utiles », pour recharger les nappes… Evidemment, l’imperméabilisation des sols par le « bétonnage » et le tassement agricole n’arrangent rien…




