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Dans l’habitat, le chauffage représente le poste énergétique le plus important avec, à lui seul, près de 70 % des dépenses énergétiques pour les particuliers. L’impact n’est évidemment pas neutre en terme de gaz à effet de serre, puisqu’à l’échelle du pays le chauffage des bâtiments correspond à environ 14 % des émissions totales de gaz à effet de serre. Dans ce cadre, pour réduire leur facture énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre, nombre d’états incitent les particuliers à mieux isoler leur logement. Pour l’instant, aucun ne semble néanmoins avoir véritablement trouvé la solution.
L’exemple du Royaume-Uni est particulièrement intéressant. Face à un parc immobilier parmi les plus mal isolé d’Europe, le gouvernement a lancé en janvier dernier ce qu’il voulait être un ambitieux programme d’aide à l’isolation : le Green Deal. Quelque huit mois après, le premier bilan est douloureux. Un seul dossier a été mené à terme et 132 autres sont en cours. Pourtant, le programme semble intéressant et sa promotion s’est voulue à la hauteur des ambitions affichées. Quelque 18,5 millions d’euros ont été dépensés pour le mettre en place et le promouvoir, tandis que sa conception doit permettre aux bénéficiaires de rénover thermiquement leur maison sans impact sur leur budget habitat. En effet, les travaux d’isolation sont financés par un prêt, dont les mensualités de remboursement correspondent aux économies d’énergie réalisées sur la facture énergétique globale. Ainsi, à la fin du prêt, les Britanniques bénéficieront directement des économies réalisées, tandis que le pays se sera doté, idéalement, d’un réseau de professionnels de l’isolation des bâtiments qui lui fait défaut actuellement. Bref, un vaste chantier pour rénover les omniprésentes petites maisons en briques, construites dans les années 1960 et 1970, à l’isolation très aléatoire. Les toitures sont pour la plupart non isolées, les doubles vitrages rarissimes et les moyens de chauffage trop souvent peu performants.
S’il paraît logique de parler d’échec, officiellement il s’agit d’un démarrage plus lent qu’initialement anticipé; 58 000 foyers ayant effectué une évaluation thermique de leur logement, le gouvernement compte voir les statistiques du Green Deal décoller. Néanmoins, comme dans les autres pays, ce programme d’aide à l’isolation des maisons se heurte à l’éternel problème du financement, un point d’autant plus crucial avec la période économique instable que l’on connaît. En effet, si le remboursement des travaux correspond aux économies réalisées, afin d’être « transparent » pour les bénéficiaires, le taux d’intérêt de 7%, retenu par la Green Deal Finance Company, est supérieur à la plupart des prêts immobiliers et renchérit singulièrement l’opération. De plus, même si par son fonctionnement le programme est neutre sur le budget des foyers, il augmente d’autant leur taux d’endettement, un point qui peut faire réfléchir …
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le 27 août 2013 à 11:29
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Le Green Deal ou l’art et la manière de faire croire qu’un gouvernement a TOUT fait ce qu’il pouvait.
Croyez vous vraiment que la réduction du C02 soit efficace pour lutter contre un réchauffement, hypothétiquement dû principalement aux activités humaines? Sachant que celles-ci ne sont à priori responsables que de 3.4 % de la production totale des 0.04 % de c02 constituant l’atmosphère, cela donne une proportion de moins de 2 pour 100 000!!! alors que son pouvoir de réchauffement global, rapporté à l’oxyde nitreux (N20)est 296 x moindre, 23 x moindre que le méthane (élevages!) et 8 x moindre que… la vapeur d’eau!
En considérant sa concentration dans l’atmosphère et son PRG (pouvoir de réchauffement global) de façon pondérée, il est 219 fois moins important que celui de la vapeur d’eau…. Qui noie le poisson?
A qui profite la « mésinformation »?
Cela n’enlève rien au fait qu’il faille aller vers moins de gaspillage et que l’isolation des habitations est importante…




