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Selon un récent état des lieux de lObservatoire national des Vignerons Indépendants, la « filière viticole bio » (1) se porte bien, représentant lune des filières végétales biologiques les plus dynamiques en France. Ainsi, depuis 2006, les surfaces viticoles conduites en mode de production biologique progressent en moyenne chaque année de 20 %. En 2009, 4,6 % du vignoble national était exploité en mode de production biologique. Preuve que cette ascension ne faiblit pas, entre 2009 et 2010, la surface viticole bio a progressé de 32,8 % (52 000 hectares), soit 6,2 % de la surface totale plantée en vignes. À lhorizon 2012, 80 000 hectares seront bio, soit près de 10 % des surfaces viticoles.
Au sein du mouvement des Vignerons Indépendants de France (VIF) (2), sur les 5 983
exploitations adhérentes, 1 310 exploitations (21,9 %) pratiquent la viticulture bio à la fin 2010, soit certifiées agriculture biologique, soit en reconversion. Illustratifs dune adhésion massive récente, près des 2/3 des adhérents qui pratiquent la viticulture bio sont en reconversion et se sont donc engagés dans la démarche depuis moins de 3 ans.
En terme de répartition géographique, on constate, toutefois, une dynamique bio variable selon les bassins viticoles. Ainsi, les régions du Languedoc-Roussillon, de la Vallée du Rhône et de la Provence semblent être les fers de lance de la filière viticole bio, près dun adhérent VIF bio sur deux exerçant dans ces régions de production. En revanche, les adhérents bio sont sous-représentés en Val de Loire-Centre (- 20 % par rapport à la moyenne nationale VIF), et de manière moins marquée en Bordeaux-Aquitaine (-11 %).
La filière viticole bio devrait poursuivre dans cette voie, 21 % des adhérents Vignerons Indépendants « non bio » ayant déclaré envisager une conversion à lagriculture biologique. Parmi eux, plus d1 sur 2 (53,2 %) entamerait cette démarche en 2011 et 2012. A lheure actuelle, près d1 exploitation viticole bio française sur 3 est adhérente au syndicat des Vignerons Indépendants. Globalement, les exploitations adhérant aux Vignerons Indépendants représentent 41,4 % de la surface viticole biologique totale française.
1- Le terme « bio » englobe ici les exploitations certifiées agriculture biologique (AB) ainsi que les exploitations en reconversion agriculture biologique (1ère, 2ème et 3ème année). Il est à noter que le label AB (certification agriculture biologique) dans le domaine de la viticulture ne concerne actuellement que la production de raisins.
2- Le réseau des Vignerons Indépendants de France se décline en 32 fédérations départementales, réparties sur lensemble des régions viticoles françaises, elles-mêmes regroupées en 11 fédérations régionales.
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le 20 janvier 2011 à 12:00
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Bonne nouvelle. On va pouvoir trouver du vin produit par des vignerons plutôt que par des chimistes.
Bonne nouvelle ? l’agriculture bio ne progresse pas! le gouvernement envisage au mieux une évolution de +1% par dizaine d’années / la Fnsea encourage les grands chimiquiers à ne pas baisser les bras: si tout va bien , les écolos seront morts de faim faute d’approvisionnement suffisant,avant que d’avoir bu leurs ridicules stocks de vins sans intrants.Comment dit on Révolution, en Français ?
C’est certainement parce que les consommateurs veulent davantage d’agriculture biologique que le gouvernement a décidé de moins l’aider. Les petits copains de l’agrochimie et du syndicat des gros exploitants risqueraient de souffrit d’un manque à gagner. Il vaut mieux faire crever les petits viticulteurs, agriculteurs, éleveurs. Les loups ne se mangent pas entre eux mais croquent le petit gibier.
C’est une bonne nouvelle que l’agriculture bio continue de faire son chemin !
Seul bémol… La viticulture en Agriculture Biologique utilise des traitements de Cuivre pour protéger la plante. Et il se trouve que ce cuivre a tendance à intoxiquer le sol. L’AB n’est-il pas censé être bon pour l’environnement ? Le cahier des charges AB devra peut-être évolué prochainement…
http://cepsetcharrues.org/
Ce n’est pas pour faire de la pub mais pour signalé une initiative.
je suis viti à Nature et Progrès depuis 25 ans , comme le dit cet article vous constaterez que les conversions se font dans les régions viti qui connaissent une trés grave crise de baisse des cours et de mévente. ces conversions tardives sont souvent plus des conversions de désespoir que d’adhésion à l’agro- écologie. le grand risque est de voir s’effondrer un marché certes patiemment construit par les viti bio de longue date mais sans garantie aucune sur sa durabilité et sur les prix. la crise risque donc de se répandre sur la vitibio et évidemment de faire des dégats sur les bios les plus fragiles . feu de paille ? non certainement pas car les nécessités d’arrêter les pesticides sont là. avec 2 % de la SAU la viti consomme 30 % des pesticides.
J’en bois (avec modération ,selon la formule!)
L’appellation BIO me semble un peu réducteur car elle ne s’applique qu’à la culture de la vigne;c’est déjà un bon début!
Cependant,il me parait interessant de connaître le PARCOURS du vin, du pressoir jusqu’à la mise en bouteille. Et, surtout,que cette « phase » soit clairement marquée sur l’étiquette.(se serait un argument de vente très suivi par le consommateur.
Pour l’instant je sais que le vin Bio contient des sulfites ,c’est tout.




