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Sur les 600 millions dhectares de savane guinéenne, allant du Sénégal jusquà lAfrique du Sud, seuls 10 % sont actuellement cultivés. Or, à lheure où la planète vient de franchir le milliard dindividus ne mangeant pas à sa faim, selon la FAO et la Banque Mondiale environ 400 millions dhectares de cet espace conviendraient à une exploitation agricole.
Pourtant, les cycles de pluie abondants et imprévisibles, les sols pauvres enclins à lacidité et aux toxines de cette région sont très éloignés de la définition que lon peut se faire dune terre agricole. Un point dont sont conscientes les autorités, mais qui doit pouvoir être dépassé en tirant ‘des leçons de la masse dexpériences accumulées par différents pays’. De même, pour les deux organismes internationaux, au regard des expériences thaïlandaises et brésiliennes, lexploitation de cette vaste bande de savane, qui traverse 25 pays, doit être conduite par les petits exploitants agricoles pour éviter ce qui sest produit au Brésil (exploitations énormes dirigées par de riches fermiers générant de nombreux conflits locaux et une accélération de la pauvreté/malnutrition). Michael Morris, éminent économiste agricole auprès de la Banque mondiale, à Madagascar, nhésite dailleurs pas à ajouter à ce sujet que ‘La production mécanisée à grande échelle noffre pas davantages évidents en ce qui concerne les coûts, sauf dans certaines circonstances spécifiques, et elle conduirait plutôt à des conflits sociaux’.
Une telle conversion à lagriculture, sur une grande échelle, de la savane guinéenne ne serait pas sans entraîner un impact considérable sur lenvironnement régional. A la lumière des expériences passées, la destruction des écosystèmes et lutilisation excessive dengrais et de pesticides sont les principaux maux à en attendre. Conscient de ce risque, Guy Evers, chef du Service Afrique au Centre dinvestissement de la FAO, estime quen ‘cas dintensification de lagriculture, les gouvernements doivent prendre soin den surveiller les effets sur lenvironnement et mettre en place des mesures pour réduire ou éviter les dégâts.’ Une petite phrase que lon peut interpréter comme : nous initions le processus de conversion et vous vous débrouillez avec ses conséquences !
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le 22 juin 2009 à 12:00
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Si j’ai bien compris il y a un accompagnement dans ce projet tout en émettant des craintes quant à des conséquences sur l’environnement. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de cet accompagnement en prenant tous les aspects en compte ? Mais pour celà il faudrait passer le relai à un autre type d’accompagnants : celui qui est respectueux de la nature et de l’environnement et qui détient les bonnes solutions.
Les intellectuels de service n’ont toujours rien compris. Bien sûr il faut favoriser l’alimentation de la planète mais sans la détruire ce qui est bien plus difficile. Qand on connaît le degré de corruption en Afrique on peut douter d’une exploitation dans les règles de l’art. Ce n’est même pas le cas partout en Europe : voir pesticides et autres saloperies rejetées dans la nature.
Des milliers d’hectares de savane pour nourrir l’humanité alors que les africains vont continuer à crever de faim !
Ce développement ne sera fait que pour nourrir les pays en voie de développement alors qu’il est urgent de limiter les naissances tant que l’homme n’aura pas pris conscience, ou viré tous ces dirigeants qui font fit de l’avenir de l’humanité sous prétexte à mondialiser pour mieux se remplir les poches…
On se fout vraiment de la gueule du monde.
Mais c’est surtout une aubaine pour l’industrie chimique, pesticides, engrais, OGM…
Pour nourrir une humanité en croissance rapide (croissance numérique + augmentation du « niveau de vie »), pas d’autre solution que la fuite en avant. En voilà encore un exemple… Nous allons dans le mur, mais il est encore trop loin pour nous faire vraiment peur… On l’imagine plus qu’on ne le voit… Alors on regarde avec tristesse la beauté disparaître petit à petit, remplacée par la m… humaine…
Evidemment, on ne pas choisir le type d’agriculture qui fonctionne en afrique , comme l’atteste de nombreux exemples , l’agriculture bio !!! la seule capable a « exploiter » ces terres pauvres .
c’set donc l’exemple catastrophique des paysans indiens que vont suivrent les africains …




