
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Après avoir publié le bilan de deux années d’observation du réseau de toxicovigilance des pesticides, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) va procéder à une vaste enquête épidémiologique sur les risques professionnels des agriculteurs liés à la manipulation des pesticides. Six cent mille agriculteurs actifs ou en retraite, demeurant dans 12 départements qui disposent dun registre des cancers, vont recevoir un questionnaire qui doit permettre de sélectionner plus de 80 000 personnes. Ces ‘témoins’, en étant suivi attentivement sur plusieurs années, doivent permettre de déterminer le facteur dincidence des pesticides à long terme.
Si les médias se font régulièrement l’écho des pollutions qu’engendrent les pesticides, en matière de santé, que cela soit pour les particuliers ou les professionnels, le sujet semble encore très tabou malgré quelques avancées (la MSA est parvenue à faire interdire en 2001, l’arsenite de sodium, un cancérigène utilisé par les viticulteurs). Pourtant, en France, le problème est loin d’être anodin, puisque l’hexagone arrive en troisième position des consommateurs mondiaux, avec près de 100 000 tonnes par an.
De par l’utilisation qu’ils en font (épandages réguliers d’insecticide, d’herbicide et de fongicide), les agriculteurs sont en première ligne, avec un contact quasi certain par voie cutanée et/ou respiratoire. Ainsi, 20 % d’entre eux se plaignent d’effets indésirables suite à l’utilisation de produits phytosanitaires (irritations cutanées, problèmes respiratoires, vomissements, maux de tête, etc.). Ainsi, le dernier bilan du réseau de toxicovigilance Phyt’attitude (2002-2003), met en évidence que les salariés agricoles sont les plus exposés. Les vignerons arrivent en tête (20 %), suivi des céréaliers (16 %) et des producteurs de fruits et de légumes. La position des vignerons s’explique par le fait que cette profession fait une utilisation beaucoup plus intensive de produits phytosanitaires, bien que la surface cultivée en vigne soit dix fois moins importante que la surface en céréales.
Numéro vert mis à disposition par la MSA : 0800 887 887
Télécharger le bilan de Phyt’attitude
Le dossier ‘Homme, nature et pesticides’
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 04 mai 2005 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon




