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Publiés en 2009, les travaux du Professeur Gilles Eric Séralini, chercheur en biologie moléculaire à lUniversité de Caen et président du Conseil Scientifique du CRIIGEN (1), ont remis en cause linnocuité de plusieurs maïs transgéniques de la firme Monsanto. Mais, suite à leur publication, les recherches de ce scientifique furent rapidement dénigrées par lAssociation Française des Biotechnologies Végétales (AFBV), dirigée par le Professeur Marc Fellous. Selon lassociation InfOGM, en décembre 2009, lAFBV a décrit les travaux du professeur Séralini comme « invalidés par la communauté scientifique ». Plus récemment, en écho à une intervention de G.E. Séralini à lémission « Magazine de la Santé » sur France 5, les responsables de la chaîne ainsi que le Conseil supérieur de lAudiovisuel ont reçu un courrier émanant de lAFBV. Y était dressé un portrait peu valorisant du Professeur Séralini, dépeint comme un « marchand de peurs » et un scientifique non reconnu. Lassé de ces attaques successives, le chercheur visé a alors décidé de porter plainte pour diffamation.
Or, le 18 janvier dernier, le tribunal de Paris a finalement statué dans le procès opposant Gilles-Eric Séralini et lAFBV. Le verdict a ainsi tranché en faveur du plaignant, condamnant lAFBV à 1000 euros damende avec sursis, un euro de dommages et intérêts comme demandé et 4000 euros de frais de justice.
Porte-parole de lassociation Générations Futures, François Veillerette a salué ce jugement, déclarant que : « Les lanceurs dalerte comme Gilles Eric Seralini et bien dautres ne peuvent dorénavant plus être harcelés impunément, comme cest trop souvent le cas ». Il a également souligné la nécessité de créer un statut du lanceur dalerte, à linstar du système instauré en Grande-Bretagne visant à les protéger des pressions extérieures.
1- Comité de Recherche et dInformation Indépendantes sur le Génie Génétique.
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le 19 janvier 2011 à 12:00
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C’est la victoire de samson contre Goliath !
Et juste après la révélation de la maffieuse affaire Servier, ça redonne enfin un peu d’espoir !
Un immense Bravo !
Reste à voir comment les industriels et certains politiques vont justifier la poursuite des cultures OGM.
En réponse à Lupus, ce qui est très inquiétant est que ces industriels ne cherchent même plus à justifier la poursuite des cultures OGM, ils les poursuivent, point.
1) l’introduction d’huitres triploides ou d’espèces allogènes sans évaluation environnementale ;
2) la mortalité des huitres, massive, liéE à un cycle d’exploitation et à une activité, la conchcyliculture, exonérée de toute évaluation environnementales – la première semble -t-il a avoir été faite, est sur le projet de zone ostreicole de Boulgueff près de Paimpol ; exceptionnellement, l’administration ne s’est pas cachée derrière son petit doigt pour couvrir un véritable scandale administratif, financier et politique, et bien sûr environnemental. rechercher sur google « boulgueff zone ostreicole autorité environnementale. Bien sûr il y a sûrement des professionnels, des administratifs et des politiques, voire des structures scientifiques, mouillés là dedans, comme dans l’affaire du Médiator ;
3) les boues de dragages ; voir le communiqué de la FNE sur la question ;
4) et bien sûr les algues vertes, mêmes réseaux, pour ce qui est potentiellement une énorme affaire politico financière avec des administratifs pas au clair… On ne peut pas autoriser illégalement au vu du droit de l’UE et faire cirucler de l’argent de l’UE pour ces opérations illégales ;
5) tiens ? quel est le ministère toujours concerné ? Comme pour les abeilles, les OGM, les pesticides ? Et quels sont les réseaux politiques et professionnels liés et historiquement majoritaires dans les représentations professionnelles co gérantes ? Hasard ou coincidence ?
Avec l’affaire du MEDIATOR
Avec l’affaire dites des algues vertes – voir arrêt de la CAA de Nantes du 1 er décembre 2009 pour des faits prévisibles certains dont la réalisation DE LA POLLUTION résultent de la carence fautive notamment par violation MASSIVE du droit de l’UE organisée au sein de l’Etat par des catégories d’autorités expressément identifiées, notamment en particulier des responsables de la co gestion agricoles et dont les mille six cents plaintes pénales déposées devraient permettre d’individualiser les responsabilités et peines avec faute pénale, dommage civil et dommage environnemental ;
Même chose pour la mortalité des huitres ; voir l’avis – public de l’autorité environnementale – sur la zone ostreicole de Boulgueff – préfecture des Côtes d’Armor, qui est une première nationale – positive – dans un système de silence organisé – comme pour les algues vertes – sous la pressions d’intérêt professionnels plus soucieux de capter les financements de l’UE que d’en respecter les règles ; j’espère que ce message ne va pas être censuré…




