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La situation des populations de thons rouges – Thunnus thynnus, est telle que même la Commission européenne, peut encline à adopter des positions environnementales, sest montrée favorable, début septembre, au classement de lespèce en annexe I de la CITES (1). Un tel classement vaudrait au thon rouge une protection quasi totale, en interdisant son commerce à léchelle planétaire et, jusquà cette semaine, cette proposition semblait supportée au sein de lEurope par des pays aussi important que la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, lAllemagne, lAutriche, ou encore la Pologne.
Pour la France, un des principaux pays pêcheurs de thon rouge, lengagement à un classement à la CITES était apparu lors du discours présidentiel de clôture du Grenelle de la mer (voir la vidéo ci-dessous), durant lequel Nicolas Sarkozy sétait engagé sans toutefois mentionner un niveau de protection donné. Aujourdhui, on en sait plus
Déclaration de Nicolas Sarkozy sur le thon rouge
envoyé par gpfrance. – L’info internationale vidéo.
Cette semaine, la France a tourné le dos aux tenants dun classement en annexe I de la CITES, en se prononçant contre la proposition de la Commission européenne, à linstar de la plupart des autres pays riverains de la Méditerranée (Espagne, Italie, Grèce, Chypre, etc.), pour lessentiel tous pêcheurs de thon rouge. Pour Greenpeace, par ce biais, ‘la France na écouté que les intérêts à court terme de lindustrie et sest rangée dans le camp des pays les plus hostiles à la protection du thon rouge’. Plutôt quune inscription en annexe I, signifiant une quasi interdiction du commerce de lespèce et donc un arrêt de sa pêche, la France a défendu une inscription à lannexe II, qui laisse la possibilité de commercer, avec en complément un moratoire de deux années définissant des prélèvements nuls.
En bloquant ladoption de la proposition européenne dune protection maximale du thon rouge, les pays opposants sen remettent à la prochaine ICCAT, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de lAtlantique, qui se tiendra au Brésil du 6 au 15 novembre 2009. Le risque pour les tenants de la continuité de la pêche nest toutefois pas important. En effet cette commission sest surtout, jusquà présent, distinguée pour adopter des quotas de prélèvement toujours très au-dessus des recommandations des scientifiques et maintenir la pêche en pleine période de reproduction. Quant à la CITES, léchéance se situe en mars 2010, mais ici encore, sans une Europe unie, il paraît difficile de voir linterdiction du commerce du thon rouge être adoptée.
1- La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) protège environ 5 000 espèces animales et 25 000 espèces végétales. Elles sont réparties dans trois annexes :
- annexe I : liste des espèces animales et végétales dont la survie est la plus compromise, leur commerce international est quasiment interdit;
- annexe II : liste d’espèces pas forcément menacées d’extinction, mais qui pourraient le devenir si leur commerce n’était pas étroitement contrôlé;
- annexe III : liste des espèces inscrites à la demande d’un Etat signataire de la CITES, qui en réglemente déjà le commerce et qui a besoin de la coopération des autres signataires pour en empêcher l’exploitation illégale ou non durable. Le commerce international des espèces inscrites à cette annexe n’est autorisé que sur présentation des permis ou certificats appropriés.
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Voilà bien la politique de Sarkozy depuis le début ; beaucoup d’esbrouffe pour faire croire au bon peuple qu’il prend les bonnes décisions, mais il retourne sa veste à la dernière seconde. Et toujours en faveur des lobbys industriels. Il prend vraiment les français pour des cons.




