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Les abeilles sont des espèces primordiales pour la pollinisation des cultures. Selon Edward B. Knipling, administrateur de l’Agricultural Research Service (ARS), près de 130 types de cultures aux Etats-Unis sont dépendantes de la pollinisation. L’intervention de ces hyménoptères apporte une valeur ajoutée aux cultures de plus de 15 milliards de dollars chaque année. Depuis 2006 aux Etats-Unis, le Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ou CCD, pour Colony Collapse Disorder a fait son apparition : il se caractérise par une soudaine disparition de toutes les abeilles adultes d’une colonie. L’U.S. Department of Agriculture (USDA) vient de publier un rapport sur le sujet : le 2010 Colony Collapse Disorder (CCD) Progress Report qui fait le point des travaux de recherche en cours sur ce syndrome.
Depuis l’apparition de ce syndrome, les études menées auprès d’apiculteurs, montrent que l’industrie apicole souffre de pertes s’élevant à plus de 30% par an. L’analyse initiale des échantillons d’abeilles prélevées (affectés ou non par le CCD) montre une charge importante en virus et autres pathogènes, pesticides et parasites dans les colonies CCD par rapport aux colonies non-CCD. Ce travail suggère qu’une combinaison de causes de stress pourrait déclencher une cascade d’événements et contribuer à l’apparition de colonies où les ouvrières affaiblies sont plus prédisposées aux parasites et pathogènes. Les résultats des recherches indiquent qu’à la fois la teneur en protéine de leur alimentation et la présence de pollen naturel pourraient renforcer les colonies et compenser les impacts négatifs du stress causé par les parasites, pesticides et également les transports de longues distances des abeilles pour l’exploitation apicole.
Dans le but de minimiser les cas de CCD et en vue de mettre en place des habitats améliorés et durables pour les pollinisateurs, le Natural Resources Conservation Service (NRCS) met en application la Pollinator Initiative impliquant :
1. la révision des standards des pratiques de protection des milieux pour mieux répondre aux besoins des habitats des pollinisateurs ;
2. l’identification et la mise à disposition d’écorégions spécifiques et d’une végétation adéquate pour les pollinisateurs ;
3. des mesures de soutien incitatives pour améliorer l’habitat des pollinisateurs ;
4. la mise à disposition de matériaux de construction écologiques, de programmes de formation et d’assistance sur l’importance des pollinisateurs et les actions utiles pouvant être menées à l’échelle individuelle.
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le 19 janvier 2011 à 12:00
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Et dans les solutions proposées, ne manquerait-il pas « une réduction drastique des pesticides » ? C’est juste une suggestion bien entendu…




