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La culture du maïs transgénique MON810 est interdite en France depuis le début de lannée 2008. Néanmoins, la semaine dernière une forte suspicion de plantation de ce maïs OGM a été rendue publique par des associations, dans le Tarn et Garonne sur la commune de Lafrançaise. Cette découverte intervenant à quelques jours du début de la floraison du maïs et, donc, des risques de contamination des cultures traditionnelles par le pollen des plantes OGM, les associations (Confédération paysanne, Fédération Nationale de lAgriculture Biologique, Greenpeace, Amis de la Terre, Nature et Progrès) ont déposé une plainte en référé auprès du tribunal de grande instance de Montauban, le 10 juillet, pour faire respecter la loi et détruire les OGM.
Sans attendre les résultats des prélèvements effectués les 11 et 15 juillets, de sa propre initiative lagriculteur visé, qui risque jusquà 150 000 damende et 2 ans de prison, a procédé à la destruction dune partie de ses cultures. Rendu public aujourdhui, le résultat des prélèvements confirme la présence du maïs MON810 de Monsanto sur 6 des 7 parcelles analysées par le Service Régional de la Protection des Végétaux (SRPV), de la Direction Régionale de lAgriculture et de la Forêt (DRAF). En conséquence, lexploitant a procédé à la destruction des parcelles restantes, y compris celle indemne dOGM, conformément à la demande de la préfecture du Tarn et Garonne.
Même si les cultures présentes sur ces parcelles ont été broyées selon le protocole technique prévu dans ce cas de figure, un périmètre de sécurité de 300 m a été mis en place. Dans cet espace, les éventuelles repousses dOGM vont être surveillées pour être déracinées. Des analyses visant à détecter une éventuelle contamination, sur la flore et des ruches, seront également menées.
Si laspect environnemental semble être clos, le côté juridique reste à venir. Officiellement, lagriculteur qui a semé ce maïs, quil avait en stock depuis une année, tombe sous le coup de la loi. Toutefois, sa situation économique professionnelle qui semble lavoir poussé à ne pas jeter ses semences pour les semer malgré linterdiction, son poste de brancardier à lhôpital de Montauban pour réussir à boucler des fins de mois difficiles, et son anticipation des mesures de broyage de ses cultures OGM pourrait lui valoir une certaine clémence de la justice.
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le 18 juillet 2008 à 12:00
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a quand l’obligation à ceux qui commercialisent des merdes à les reprendrent et à dedomager les acheteurs ? ceux qui vendent ainsi ce genre de produit et d’autres y regarderaient à deux fois avant de VENDRENT tout et n’importe quoi car l’acheteur lui paie et n’est en rien responsable sur la mise sur le marché de ce que produisent les marchands de soupe !
Semer des OGM, c’est prendre des risques, et aller à l’encontre de la volonté de la majorité de ses concitoyens. Alors c’est dommage pour lui mais qu’il assume. ça en fera peut-être réfléchir quelques uns.
Qui sont des lanceurs d’alertes et utiles à la société contrairement aux OGM qui ne sont utiles qu’aux gros semenciers de la FNSEA !!
L’agriculture doit revenir aux vrais paysans pas à de petits financiers incompétents et irresponsables.
Il faut arrêter de faire pleurnicher.
Les semences OGM sont reprises par les semenciers si non semées et le pauvre » paysan » était défendu par une as du barreau spécialisé en OGM
Où a il trouvé le fric?
Les tracteurs qui ont détruit les preuves ( jusqu’à 20 hectares selon les sources ) a qui appartiennent ils?
Qui cette fripouille cherche il à préserver?
Essayez de réfléchir avant de reprendre la propagande de la FNSEA.
Les victimes sont les voisins pollués et les coupables sont ceux qui ont planté cette merde illégale et l’agri de Lafrançaise est tout sauf une victime, je dirai une ordure.
Sauf erreur de ma part, cet « agriculteur » a semé un OGM (qui plus est interdit) en toute connaissance de cause et au mépris de la législation en vigueur… il est évident qu’il doit être sanctionné et le plus lourdement possible en guise d’avertissement me semble être la moindre des choses… je sais , je suis un idéaliste…. ;o)




