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Alors que la sécheresse touche la France précocement à larrivée du printemps, la situation des nappes phréatiques en ce mois davril est jugée très préoccupante. Huit départements ont dores et déjà pris des mesures de restriction de consommation deau. Environ 58 % des réservoirs naturels ont un niveau inférieur à la normale, notamment dans la plus grande partie du bassin parisien, du Cher et dans le Sud-Ouest. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) décrit cette situation comme « pas très favorable » en ce début dannée, qui représente normalement la période de recharge généralisée liée aux précipitations hivernales. La situation des niveaux de nappe est globalement assez perturbée, en raison de déficit pluviométrique sur certaines régions comme par exemple lAquitaine, la Bretagne, et le Centre.
Si le ministère de l’Ecologie a invoqué plusieurs années de déficit pluviométrie pour expliquer cette situation, France Nature Environnement (FNE) met également laccent sur des prélèvements excessifs à des fins d’irrigation, besoins que des précipitations insuffisantes ne parviennent plus à compenser. Par ailleurs, certaines cultures gourmandes en eau, à linstar du maïs, bénéficient de la création de retenues de substitution, employées pour prélever leau en dehors des périodes estivales. Mais il est à craindre que ces ouvrages aient à terme leffet contraire, en rendant chronique ce manque deau et étendant la durée des basses eaux hors de sa période habituelle. En outre, ces réservoirs deau pérennisent les cultures gourmandes en eau et la monoculture au lieu dinciter à la culture despèces nécessitant moins deau.
Selon lassociation, il convient non pas dessayer de modifier le milieu mais dadapter les activités au changement. Aussi, des solutions telles que la création de réservoirs deau ne doivent prévaloir que lorsque toutes les mesures visant à économiser leau ont été appliquées. Or, en France, le respect des volumes prélevables, qui doit permettre le partage de la ressource eau entre les différents usages, est sans cesse repoussé, rejeté notamment par une partie des agriculteurs.
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le 26 avril 2011 à 12:00
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D’après l’Observatoire Régional de l’Environnement de Charentes-Poitou et le Gers que vous aviez noté en son temps il fallait en
2009 800m3/hec/an d’eau pour une prairie,
2500m3/hec/an pour le maïs soit 7 et 21 fois plus
que pour une famille de 4 personnes qui se situait à env. 127m3/an.Si l’on met en face les
3 à 3,5 millions d’hect. de culture de maïs dont
environ 1,5 million d’hect.pour le seul maïs fourrager on arrive à 8 milliards de m3 dont
3 milliards 750 millions de m3 pour ce dernier
(soit l’équivalent de 29,5 millions de famille
de 4 personnes)et ce pour une production laitière pléthorique, depuis l’avènement de la Prim’Holstein,et de qualité médiocre subventionnée par la C.E.E..Ces subventions seraient certainement mieux employées par une agriculture biologique qui est plus respectueuse
de l’environnement et par voie de conséquence de notre qualité de vie
Arrêtons de colporter des contre vérités sur le maïs!
Il existe des variétés de maïs rustiques adaptées à la sécheresse, se passant d’irrigation et de pluies de juin à octobre sans aucun problème.
Contacter, pour ceux que cela intéresse, l’association Kokopelli qui vous fournira les graines :
N’oublions pas que les problèmes de sécheresse sont largement dus aussi au mauvais rechargement des nappes:
- imperméabilisation des sols sans cesse croissante (béton, asphalte, constructions…)
- drainage accéléré des eaux vers l’aval, ne lui laissant pas le temps de s’infiltrer
- semelle de labour due au poids croissant des engins agricoles, tassant les sols et diminuant les infiltrations
En bref, une partie sans cesse plus faible des eaux de pluie atteint les nappes.
Ainsi, bien que les précipitations soient en augmentation globale avec le changement climatique, on parle de sécheresse de plus en plus souvent, cette année dès le mois d’avril…




