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En juin 2009, lassociation Générations Futures et Jacques Maret, agriculteur en Charente-Maritime, demandaient au ministre de lagriculture labrogation de lautorisation de mise sur le marché de trois formulations de désherbant Round Up (Express, Extra 360 et GT Plus). Leur requête reposait sur le fait que certaines substances entrant dans la composition de ces produits nont pas été analysées en tant que « substances actives » lors de lévaluation de la toxicité de ces formules commercialisées par Monsanto. Face au refus du ministre, laffaire a été portée devant le Conseil dEtat.
Après une longue procédure, le 13 février dernier, le Rapporteur Public du Conseil dEtat a finalement validé les réclamations des requérants dans le cas du Round Up Express. Il demande quil soit enjoint au ministre de lagriculture de réexaminer la toxicité du produit en raison de la présence dacide pélargonique, substance active non prise en compte lors de la demande de mise sur le marché. Le délai accordé est de six mois. Il demande également que le ministre soit tenu de verser 3000 euros aux requérants pour couvrir les frais de procédure. Rappelant quil sagit dun herbicide autorisé à lemploi dans les jardins amateurs, Générations Futures a déclaré quelle ne comprendrait pas « que le Conseil dEtat nadopte pas dans son arrêt les conclusions du Rapporteur Public ».
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le 17 février 2012 à 12:00
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Quand un Ministre de l’agriculture ne sait pas quelle surface représente un hectare…que peut bien vouloir dire pour lui la toxicité d’un produit désherbant ? Depuis longtemps j’ai un moyen simple pour garder une « image » de ce que représente un hectare (100m x 100m): en « gros » 2 terrains de foot!!Cela dit, la santé des travailleurs ce n’est pas la préoccupation première de ce gouvernement qui va soutenir le travail du dimanche dans les jours à venir !!!
« Docteur, je mange des légumes au Round up tous frais de mon jardin depuis des années et voilà que j’apprends que l’on veut m’interdire de manger des légumes frais ? que vais je faire de mon stock d’herbicides, de fongicides, de pesticides, de… peut être m’en débarrasser dans les égouts? »
« Et bien mon cher, je dois vous rassurer: votre cancer avance comme la science, et depuis peu un nouveau produit miraculeux est apparu: il s’agit du Round Down: sa toxicité n’est pas prouvée, mais son efficacité est mortelle. le gouvernement vient d’ailleurs de l’autoriser préventivement au cas ou il serait interdit plus tard: vous ne risquez rien à l’essayer, mais attention de ne pas dépasser la dose prescrite, sinon vos carottes seront trop cuites »
Merci Docteur, heureusement que vous êtes là, les légumes frais c’est primordial pour la santé… et je voulais aussi vous parler de mes rosiers plein de moucherons qui dépérissent malgré les deux litres de défoliants dont je les asperge chaque semaine…. »
« Et bien , heu…
Qu’un agriculteur utilise des produits toxiques, on peut le comprendre, puisqu’il est otage d’un système productiviste. Cela entraîne, outre la qualité médiocre (à tout le moins) des produits obtenus, un risque professionnel auquel il ne peut pas se soustraire.
Mais qu’un particulier, jardinier amateur, libre de toute contrainte (?), qui jardine pour son plaisir, ou pour produire des fruits et légumes de qualité, utilise des poisons violents, alors là, c’est inquiétant! Que ce soit pour manger des « légumes du jardin », ou pour une « jardin d’agrément », c’est tout aussi stupide. Cela en dit long sur le lessivage de cerveau auquel est soumis le citoyen. Seule la désinformation généralisée au service du profit marchand peut expliquer cet état de fait. La pub est un des systèmes qui permet d’amener à des comportements aberrants de ce type… Les scientifiques qui travaillent sur le comportement animal ne parlent jamais de « publicité », ils appellent cela « conditionnement ».




