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Depuis quelques années, avec la hausse du prix des énergies fossiles, les Français redécouvrent le bois énergie. A linverse du pétrole, la France est en effet plutôt bien pourvue en la matière. En métropole, sa forêt affiche une croissance de 1 million dhectares en 20 ans, pour sétablir actuellement à plus de 15 millions dhectares, soit près de 2,3 milliards de m3 de bois qui couvrent 28 % du territoire métropolitain.
Hors prélèvement, selon une étude du Cemagref (1), laccroissement forestier métropolitain sétablit annuellement à environ 103 millions de m3. De ce volume, on ne prélève que 50 à 60 millions de m3 qui se décompose en :
- 12 millions de m3 de bois duvre (sciage, etc.),
- 10 à 12 millions de m3 de bois dindustrie (copeaux, etc.),
- 30 à 40 millions de m3 de bois énergie (chauffage, etc.).

Volumes supplémentaires de bois disponibles par région, en milliers de m3/an
Face au renchérissement et aux pénuries annoncées des énergies fossiles, cette réserve de biomasse énergie soulève donc un intérêt légitime. Dans ce cadre, à la demande du ministère de lAgriculture et de la Pêche, des chercheurs du Cemagref et des économistes ont tenté dévaluer les possibilités dexploitations forestières supplémentaires, tant pour le bois à vocation énergétique quindustrielle.
Le décompte est complexe. Il convient en effet de tenir compte des conditions daccessibilité aux bois, du morcellement très important de la propriété forestière et du comportement socio-économique des 3 millions de propriétaires forestiers français, aux motivations très diverses. Ainsi, une fois déduits les bois de renouvellement, le volume de bois supplémentaire qui pourrait être théoriquement exploité, sans hypothéquer le devenir des forêts actuelles, est compris entre 12 et 20 millions de m3 de bois. Néanmoins, selon létude, seulement 50 % de ce volume pourrait être mobilisable dans les années à venir, essentiellement pour des raisons économiques. Ainsi, pour une augmentation de moitié du tarif du m3, 5 millions de m3 de bois supplémentaires pourraient venir approvisionner le marché, tandis que pour un doublement du prix, 10 millions seraient débloqués.
Pascal Farcy
Illustration source Cemagref,
rapport d’étude ‘Biomasse forestière disponible pour de nouveaux débouchés énergétiques et industriels’
1- Organisme public de recherche, le Cemagref centre son activité sur les ressources en eau de surface, les systèmes écologiques aquatiques et terrestres, les espaces à dominante rurale, les technologies pour leau, les agro-systèmes et la sûreté des aliments.
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Illustration source Cemagref,
rapport d’étude ‘Biomasse forestière disponible pour de nouveaux débouchés énergétiques et industriels’
Il est regretable que les menuisiers et ébenistes aient pris l’habitude de travailler les essences venues d’ailleurs .donc les dechets qui peuvent être valoriser sont limités par les prix qui flambent .Les essences de chez nous peuvent être très belles et robustes , et si elles sont gérées durablement cela ne sera que mieu .
Je ne vois pas la Corse sur votre étude.
La Corse est intégrée à cette étude comme n’importe quels autres départements de la métropole. Si vous recherchez plus d’infos dessus vous pouvez télécharger l’intégralité du dossier à
http://www.cemagref.fr/Informations/Actualites/Actu/foret07/22_11/biomasse.zip




