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Au début du mois daoût dernier, le préfet de Corrèze a accordé à une entreprise locale des dérogations ponctuelles pour lépandage dinsecticides par voie aérienne. A réaliser entre le 15 août et le 5 septembre 2011, ces pulvérisations visaient 12 communes où des châtaigneraies sont victimes dinsectes appelés carpocapses. Les insecticides utilisés étaient le Lambda Cyhalothrine et le Bacillus Thuringensis. La directive européenne du 21 octobre 2009 interdisant les pulvérisations aériennes des produits phytosanitaires, les possibles dérogations à cette norme sont encadrées par larrêté ministériel du 31 mai 2011. Or, après avoir constaté des infractions à larrêté en question, des particuliers ont déposé plainte, avec le soutien de lassociation Générations Futures.
Première irrégularité observée, deux communes, à savoir la commune de Beyssenac et celle de Lubersac, ont été concernées par les épandages alors quelles ne figuraient pas dans la liste initiale des 12 communes. Dautres observations ont été rapportées, dont le changement non annoncé de dates de pulvérisation et labsence de balisage du chantier sur les voies daccès à la zone traitée. Lobligation dinformer les syndicats apicoles concernés par les zones à traiter, au plus tard 48 heures avant le traitement, na pas non plus été respectée. Certains syndicats, dont lAbeille Corrézienne et le Rucher du Limousin, ignoraient ainsi les pulvérisations effectuées le 20 août 2011. Enfin, des témoins affirment que la récolte sest produite 4 jours seulement après les traitements, contrevenant au délai réglementaire dau moins 14 à 28 jours après traitement. De même, linterdiction de pulvériser par voie aérienne à moins de 50 mètres des habitations aurait également été enfreinte.
Selon Maitre Cottineau, avocat des plaignants, au regard de larticle L253-17 du code rural, ces infractions encourent des sanctions pouvant aller jusquà six mois demprisonnement et 30 000 euros damende. Mais ce recours en justice révèle surtout linquiétude légitime et fondée des populations face à lusage dun insecticide neurotoxique, considéré comme un perturbateur endocrinien certain par lUnion européenne. Un cas de figure qui est loin de faire exception au regard de la consommation massive de pesticides en France.
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le 19 octobre 2011 à 12:00
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L’inconséquence humaine le pousse à s’empoisonner lui-même, pour poursuivre cette éternelle fuite en avant: toujours plus! Plus de châtaignes, plus de richesse, plus de…plus de… La matérialisation de cette fuite en avant est la sacro-sainte croissance, solution de tous les maux. En voilà encore un triste exemple. Et même la légalité est scélérate. Que sont ces malheureux « à 50m des habitations », face à des produits pulvérisés en hauteur et portés par les airs ? Grotesque! Et les animaux? On s’en fout bien sûr… Que pèsent-t-ils face à une récolte de châtaignés?…
A quoi servent toutes ces lois votées et jamais respectées.Pour avoir plus de chataignes, on tue des tas d insectes pollénisateurs, où est l’intelligence de l’homme la dedans.
On ne peut plus accepter que, pour l’intérêt financier de quelques-uns, on empoisonne toute une population. Si les agriculteurs veulent éviter des conflits qui vont finir par devenir physiques avec la population exaspérée par ces exactions à la loi, ils ont vraiment intérêt à se reconvertir à l’agriculture bio, le plus vite sera le mieux !




