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Au Pakistan, le bilan des inondations, engendrées par une mousson 2010 exceptionnelle, ne cesse de saggraver. Daprès les dernières informations recensées par lONU, le bilan fait état de 17,2 millions de personnes affectées, dont 8 millions ont besoin en urgence d’aide humanitaire. Lestimation actuelle porte à près de 5 millions le nombre dhabitants maintenant sans abri. Les crues ont déjà touché environ 160 000 kilomètres carrés de terres, soit une superficie supérieure à celle de lAngleterre.
En plus des conséquences directes pour les populations, la FAO (1) alerte sur la destruction sans précédent de nombreux cheptels. Selon les premiers chiffres communiqués par lorganisation : « Quelque 200 000 vaches, ovins, buffles, chèvres et ânes ont déjà péri dans la catastrophe ou sont portés disparus ». Au niveau des volailles, les pertes se chiffrent en million et, dans certaines zones, la totalité du cheptel avicole a été anéantie.
Pour les populations, outre la destruction des habitats et des cultures, les pertes du bétail vont avoir des conséquences catastrophiques.
Lélevage constitue une part très importante de lalimentation de certaines populations. Elle est aussi la seule richesse de nombreuses familles. Et, selon David Doolan, Fonctionnaire principal chargé des programmes de la FAO au Pakistan, « Dans ce pays, les animaux représentent pour les pauvres une monnaie d’échange pour se procurer des espèces ».
A lurgence humanitaire directe, doit impérativement être couplée une assistance agricole. Des millions d’animaux survivants sont désormais confrontés à de graves pénuries alimentaires, menaçant des générations d’animaux.
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU pour les affaires humanitaires, John Holmes, insiste sur limportance de relancer, dès la fin des opérations de secours d’urgence, le secteur agricole : « La sécurité alimentaire et l’économie du pays en dépendent ».
Pour bien situer lampleur du problème, selon la FAO, l’élevage assure environ la moitié du PIB agricole du pays.
1- L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
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le 30 août 2010 à 12:00
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je ressens que plus ce siècle va se poursuivre et plus les animaux vont disparaître. Ne vaut-il pas mieux cultiver des céréales – non ogm, bien sûr – prévues pour l’alimentation humaine plutôt que pour nourrir de pauvres animaux « élevés »! pour l’abattoir ?




