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Entre le 15 mai et le 15 juin, débute une période de bien mauvaise augure pour les oubliés de la 15ème conférence de la CITES tenue en mars dernier, parmi lesquels compte le thon rouge. Cest, en effet, entre ces dates que démarre sa saison de pêche 2010. Toutefois, loin de se déclarer vaincue, Greenpeace a décidé de passer à laction. Ainsi, le 12 mai dernier, à 9h30, des représentants de lONG se sont rendus sur le port de Frontignan, situé dans le département de lHérault. Près du quartier général des thoniers français, les 14 militants présents ont bloqué trois des bateaux qui sapprêtaient à partir en mer en quête de thon rouge de Méditerranée. Le choix de Greenpeace nest bien entendu pas le fruit du hasard, les bateaux stoppés comptant parmi ceux qui affichent les plus gros quotas de pêche.

A laide de trois embarcations et de quatre nageurs, ils ont encerclé les navires pêcheurs, tendant une large banderole dont le slogan clamait : « Thon rouge : Liquidation totale avant fermeture ? » (cf. photo).
Clair, le message reflète bien le dilemme que soulève la situation actuelle, notamment au regard de léchec cuisant essuyé lors de la CITES. De fait, alors que « le nombre de thons rouges adultes sest effondré de 80 % au cours des 20 dernières années » sous la pression de la pêche industrielle, aucune action nest entreprise pour enrayer cette disparition programmée. En outre, si cette pêcherie vient à bout de lobjet de sa convoitise, à savoir le thon rouge, cest sa propre fin quelle marquera. Forte de ces arguments, Greenpeace réclame larrêt de la pêche au thon rouge ainsi que la création de réserves marines, notamment sur la zone des Baléares, lieu de reproduction de lespèce. Or, preuve est faite avec cette action « choc » quelle ne baissera pas les bras avant davoir obtenu gain de cause.
Cécile Cassier
Photo © Nicolas Chauveau/Greenpeace
1- La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
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Photo © Nicolas Chauveau/Greenpeace

le 14 mai 2010 à 12:00
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merci « Greenpeace » pour votre incroyable courage et votre obstination à lutter pour la sauvegarde de la biodiversité et pour mettre en lumière les comportements tout-à-fait irresponsables et inacceptables de certains « humains » = S’enrichir à tout prix en fermant les yeux sur les conséquences de ses actes, aussi irréversibles soient-elles.
BRAVO A GREENPEACE !
QU’ILS CONTINUENT, HEUREUSEMENT QU’ILS SONT LA.
Au stade où on en est, je me demande si une simple banderole suffit.
Ne faut-il pas mener une action plus violente…?
Au vu des bateaux bloqués figurant sur la photo qui illustre l’article, on ne pourra pas dire qu’il s’agit d’une soit-disant pêche traditionnelle…
Il est quand même regrettable que ce soit une fois de plus une ONG qui doive agir à cause de l’incapacité des gouvernants à prendre de simple mesures de bon sens.




