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C’est en 2004 que la dernière ourse de souche pyrénéenne est morte en vallée dAspe (Pyrénées-Atlantiques), tuée par un chasseur au cours d’une battue au sanglier. Mis en examen le 7 décembre 2004 pour ‘destruction despèce protégée’, René Marquèze avait déclaré ne pas avoir eu le choix, en se retrouvant face à l’ourse. Aujourd’hui, après avoir bénéficié d’un non-lieu qui a été annulé par la Cour d’appel de Pau, il se retrouve devant la justice jusqu’à vendredi, risquant jusqu’à six mois de prison et 9 000 d’amende.
LEtat et 19 associations de protection de la nature se sont portés partie civile, contestant le bien-fondé de létat de nécessité invoqué par le chasseur en soulignant qu’il y a eu ‘une accumulation de fautes’.
En effet, normalement cette battue naurait jamais dû avoir lieu dans le secteur. La présence de lourse avait été repérée précédemment par un groupe de naturalistes, lequel avait alerté loffice national de la chasse pour diffuser linformation aux associations de chasseurs dans le but de prévenir toute battue sur le secteur. Le responsable de l’ACCA (association communale de chasse agréée) d’Urdos, a confirmé que le groupe de chasseurs avait eu l’information 48 heures avant l’accident. Pourtant, le 1er novembre, les 6 chasseurs sont présents pour la battue. Si la première confrontation avec le plantigrade se passe sans problème (Francis Claverie a confirmé aujourd’hui qu’il avait fait fuir l’ourse en jetant sa veste dans sa direction et en tirant un coup de fusil en l’air), la deuxième rencontre est fatale à Cannelle. Isolé du restant du groupe, René Marquèze se serait retrouvé nez-à-nez avec l’ourse, laquelle aurait avancé vers lui debout sur ses pattes arrières, avant qu’il ne tire.
Alors que plusieurs experts vont être amenés à s’exprimer au cours de ce procès, l’appréciation de la distance de tir (pour le moment entre 9 et 45 mètres) devrait être la clé de ce jugement.
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