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Le 17 janvier dernier, le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a présenté lavis rendu par son comité scientifique sur la coexistence entre les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et les autres cultures. Laissant sans réponse de nombreuses questions soulevées par cette cohabitation, celui-ci a suscité la réprobation des organisations environnementales, paysannes et apicoles. Lun des points de désaccord tient à la proposition du comité de tolérer 0,1 % de contamination des semences paysannes. Or, daprès les ONG, si lon considère quune semence sera re-contaminée chaque année, le taux de 0,1 % dépassera rapidement le seuil de 0,9 % déclenchant lobligation détiquetage OGM. Victimes de ce phénomène daddition de contaminations annuelles, des agriculteurs bio espagnols ont ainsi vu leurs variétés locales contaminées à des taux dépassant les 30 % dADN transgénique en lespace de quelques années.
Par ailleurs, alors même que le miel produit par des apiculteurs espagnols est devenu invendable après avoir été contaminé par lOGM MON 810, aucune mention nest faite à limpact des OGM sur la filière apicole. Pourtant, limplantation de cultures OGM à proximité de ruchers a de lourdes répercussions. Daprès les associations, entre 2006 et 2007, les agriculteurs français du sud-ouest ont constaté des contaminations des pollens supérieures à 30 %, et ce à plus dun kilomètre des maïs OGM.
Labsence détudes scientifiques relatives à la coexistence entre les OGM et l’apiculture, les semences paysannes ou l’agriculture biologique est un autre point dénoncé par les Amis de la Terre. Selon lONG, « un organisme français de recherche publique » aurait abandonné une expérimentation avec des semences paysannes de maïs, refusant de publier ses premiers résultats. Et rejetterait également toute participation à un programme de recherche financé par le ministère de l’Ecologie. Aussi, face aux
preuves accumulées à même le terrain, et préalablement à toute autorisation de culture, les organisations environnementales appellent le gouvernement à dégager les moyens nécessaires à la réalisation détudes scientifiques, évaluant les risques sanitaires, environnementaux et économiques des OGM.
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le 19 janvier 2012 à 12:00
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