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« Aucune recherche véritablement indépendante ne peut être légalement conduite sur beaucoup de questions critiques » révèle un scientifique américain au New York Times, dans un article paru le 19 février. Daprès le célèbre quotidien, un groupe de 26 chercheurs vient de déposer une plainte auprès de l’Agence pour la Protection de l’Environnement (E.P.A.) aux Etats-Unis. Les scientifiques y dénoncent les pratiques des entreprises de la biotechnologie qui empêchent toutes recherches indépendantes et approfondies sur leurs semences génétiquement modifiées.
Protégées par la propriété intellectuelle, les compagnies conservent en effet lentier contrôle sur lutilisation qui peut être faite de leur semence. Ainsi, si les universités américaines peuvent librement acheter des pesticides ou des graines conventionnelles pour mener des recherches, il leur est, par contre, totalement interdit de manipuler des semences génétiquement modifiées sans laccord des entreprises. Les chercheurs expliquent au New York Times que parfois les autorisations ne sont pas accordées et, quand elles le sont, les compagnies se réservent le droit de passer en revue tous les résultats avant leur publication. Ken Ostlie, un entomologiste à l’université du Minnesota, déclare au journaliste Andrew Pollack que « si une compagnie peut commander la recherche du domaine public, elle peut diminuer les effets négatifs potentiels démontrés par n’importe quelle recherche ».
Des chercheurs qui ne peuvent plus faire leur travail
Pour le groupe de chercheurs, signataires du document envoyé à lE.P.A. et qui, pour la plupart, ne préfèrent pas révéler leur nom, ce blocage des recherches leurs pose dimportants problèmes. Nétant pas eux-mêmes opposés au développement des biotechnologies, ces scientifiques qui étudient les insectes parasites des céréales se plaignent de ne pas pouvoir faire leur travail et aider les cultivateurs à utiliser au mieux les nouvelles semences. Le Dr. Shields de Cornell avoue que « nombreux sont ceux qui ont peur dêtre blacklisté. Si votre travail est la recherche sur les résistances aux insectes, vous avez besoin détudier les dernières variétés or, si les compagnies ne vous fournissent pas les autorisations, tout simplement, vous ne pouvez pas faire votre boulot ». Les témoignages publiés par le New York Times sont, à ce titre, éloquents. Par exemple, la compagnie Syngenta (n°3 mondial des semences) interdit toute recherche en général mais également empêche tout acheteur de comparer les semences à des produits de firmes concurrentes. En 2007, le Dr Ostlie obtenait lautorisation de trois entreprises pour effectuer des comparaisons sur leurs variétés, mais, dès lannée suivante, Syngenta lui retirait la permission dutiliser ses semences de maïs, jugeant « qu’il n’était pas dans son intérêt de le laisser continuer ». Marquez A. Boetel, professeur agrégé d’entomologie à l’université du Dakota du Nord, na, quant à lui, jamais pu obtenir lautorisation de Monsanto pour examiner la réaction au traitement insecticide de récoltes de betteraves à sucre génétiquement modifiées. Chris DiFonzo, entomologiste à l’université du Michigan, témoigne pour sa part quelle na pas pu mener ses suivis dinsectes dans les champs plantés en OGM au risque de mettre le propriétaire en violation des accords passés avec les compagnies.
« le potentiel de blanchir les données »
Les semenciers assument sans complexe le maintien de ces restrictions pour protéger leur propriété intellectuelle, se disant prêts à discuter avec les universitaires. Par ailleurs, Monsanto et Syngenta se targuent de soutenir la recherche, ce qui, cela dit, nest pas sans poser problème aux scientifiques qui constatent que les financements pour la recherche agronomique viennent de plus en plus du secteur privé. Les scientifiques des universités dEtat, signataires de la plainte, déplorent le fait dêtre de plus en plus dépendants des grandes compagnies. Une situation inacceptable quand, daprès eux, les données fournies au gouvernement sont « limitées à l’excès» et les entreprises « ont le potentiel de blanchir les données et l’information soumise à lE.P.A.».
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le 24 février 2009 à 12:00
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Alors que les scientifiques, les chercheurs dans ce domaine sont largement financés par les grosses firmes concernées, ils commencent de ruer dans les brancards. En voilà une chose qu’elle est bonne. Encore un effort, et on saura bientôt comment sont truqués les résultats. Combien de pots de vin elles ont distribués aux politiques pour pondre des lois qu’elles ont elles-mêmes rédigées. Faut pas oublier que le N°4 mondial, il est chez nous: LIMAGRAIN. Dans le journal « la Montagne », le directeur de cette boite se vantait de financer sa recherche à coups de centaine de millions d’euros sur les OGM pour passer le N°1 il y a une semaine de ça. Déplorant la frilosité du gouvernement qui ne se mouille pas pour rétablir la culture des OGM dans leurs ensemble.
Un espoir tout de même: le bio continue son ascension dans nos gamelles.
Quelque part, on l’a voulu ces développements que sont le nucléaire, les OGM etc. On a voulu une vie douillette sans effort, dans les villes. Ils ont donc développé la voiture, nous ont approvisionné en énergie pas chère, nous ont approvisionné en bouffe pas chère, etc. « Cherche la liberté et devient esclave de tes désirs, cherche la discipline et découvre ta liberté » disait F.Herbert. Une médaille a toujours un revers.
A manger chaque jour a notre faim et d’avoir un meilleurs confort oui mais si on ne dit pas aux cioyens la vérité sur les produits consommé.
Ces multinationales s’enrichissent sur l’ignorance des peuples et la cupidité de leurs représentant.Ils ont créer des élites pour maintenir les peuples dans l’ignorance en leurs faisant croire que pare qu’ils faisaient des fautes d’ortographe alors ils ne sont pas assez intelligent pour maintenir un esprit critique.
La manipulation des masses commencent des le plus jeunes age a la télé,…La vérité doit être dites!
rien d’étonnant à ce que ces multinationales qui réalisent des bénéfices monstrueux en vendant leurs poisons fassent barrage à une recherche qui dénoncerait leurs pratiques frauduleuses et criminelles..rien que l’exemple de l’institut Pasteur (sans oublier monsanto et rhone poulenc) Nombre de médecins, professeurs, biologistes, immunologistes avec d’autres dénoncent ce crime contre l’humanité perpétué sans vergogne par notre médecine allopathique, les labos pharmaceutiques avec la complicité intéressée des politiques : « la vaccination »..trop de cerveaux pourtant de haut niveau sont des lâches, il y toujours des collabos..hélas..j’encourage tous ceux qui ne veulent pas se soumettre.. Nous avons sept fils et quand nous avons compris les dangers des vaccinations, parce que nous étions ignorants et soumis, nous nous sommes battus contre toutes les institutions qui voulaient nous les imposer. courage aux résistants.
Aujourd’hui, la question n’est plus » comment sauver la planète ? » mais combien de temps lui reste-t-il encore à vivre.
Un seul animal aurait dû être inscrit depuis longtemps sur la liste des nuisibles: l’être humain !
Alors quand j’entends certains dire qu’il n’y a pas d’autre alternative que de mettre l’humanité au centre des préocupations des politiques, çà me fait froid dans le dos…
OGM ?
Ce que je peux dire en âme et conscience au sujet des OGM c’est que c’est un formidable outil biotechnologique pour répondre rapidement à des besoins précis ( résistance aux insectes foreurs, au glyphosate, au stress hydrique c’est en cours), j’en passe car dans le monde tu peux pas t’imaginer le travail qui est en cours (chez nos voisins !)et pas seulement chez Monsanto. Pour répondre à ce genre de question en France il faut déployer des trésors de délicatesse pour ne froisser personne. Moi je n’ai rien à vendre à ce sujet sauf mon grain donc je peux te donner un avis de paysans, de citoyen et d’habitant de la terre. Jusqu’à aujourd’hui il n’y a pas eu de morts liés à cette technologie, à ma connaissance. Les animaux en mangent en France depuis que ça existe( les porcs entre autres, qui sont les plus proches de nous en physiologie). Pas de problèmes avérés en élevage à ce jour. 80% de nos besoins en soja sont OGM importés. Et oui. Si tu savais le nombre de médicaments fabriqués aussi grâce à cette technologie !
Dangereux ou pas ?
Pour lécologie : on reproche à cette technique de modifier le vivant et davoir dans les plantes des protéines insecticides fabriquées par ladn de la plante modifiée.
Il faut que tu saches que partout où lhomme fait quelque chose, il modifie son milieux et donc son écosystème, donc les OGM ne sont pas quelque chose de nouveau à ce titre. Cela dit la mauvaise pratique en agriculture nest pas dutiliser les OGM, cest ne faire que de la monoculture ; de ne pas diversifier ses rotations. Cest le cas dans certains coins dArgentine où ils font de la monoculture de soja OGM. La mauvaise pratique nest pas lOGM, cest la monoculture.
Pour la protéine insecticide, à partir du moment où la plante passe par un tube digestif, elle est digérée par les enzymes digestifs qui sont de vrais sectionneurs de chaines carbonées et donc sont capables de gérer ces protéines.
Dangereux ou pas ?
Sur laspect citoyen :
On peut comprendre quon ne veuille pas quune seule boite, à terme, monopolise le vivant, jen suis de ceux qui le refuse. Mais je pense que la bonne manière est de développer dautres méthodes pour ne pas être dépendant des cultures OGM, sans toutefois sinterdire de les utiliser. Mon principe est de dire : ten a besoin des OGM dans ton système de culture ou pas ? Si cest non et bien tu le laisse chez le marchand. Si oui pourquoi et peut être que le problème peut être résolu autrement ?
Donc : PRAGMATISME
Le malheur en France est quil existe maintenant des gens qui vivent, qui ont fondé leur avenir politique ou autre sur le « non aux OGM » et qui de ce fait trouveront toujours les bons moyens pour, soit faire peur, soit faire faire des études hasardeuses etc. On peut donc se retrouver un jour à vouloir refuser politiquement, par obscurantisme, une technologie qui en agriculture nous ferait économiser des passages de traitements dans nos parcelles. Oui cest la réalité des avantages des maïs OGM actuels. Jai déjà testé avant que ça soit interdit et je peux te dire que les maïs OGM navaient aucuns insectes foreurs et donc à la récolte ils nétaient pas atteints par la fusariose des épis qui, comme les scientifiques le savent, entrainent les fameuses mycotoxines elles-mêmes dangereuses pour lhomme.
Dun point de vue éthique se pose la question de transformer des plantes en leur faisant franchir certaines barrières des espèces. Argument recevable et là je nai pas trop darguments face à ça. Mon doute serait plus dans ce domaine.
Néanmoins jessaye de dédramatiser le problème des OGM. On en est à plus de 100 millions dhectares dans le monde. Sans morts pour linstant.
Personnellement je considère les OGM comme un outil comme les autres. Point. Lagriculteur doit développer sa capacité à décider librement. Cela veut dire formation, ouverture desprit, esprit critique etc. A partir de là on doit penser quun agri qui réfléchit fera tourner ses méninges avant de semer des OGM. Il prendra une décision et on ne devra pas le juger car chacun est libre de ses actes pour autant quil respecte la réglementation en vigueur. Je pense aux agriculteurs Indiens qui se suicideraient à cause des OGM. Sont-ils de vrais décideurs individuellement ? Est-ce bien la bonne information que nous avons reçue ?
A nous de permettre à nos politiques élus de prendre les bonnes décisions, de pondre les bonnes lois, pour autant quon les laisse évaluer le risque par rapport aux avantages sans les manipuler par je ne sais quel obscurantisme ou lobbying aussi.
Conclusion :
Je te rassure cher lecteur, les OGM ne sont pas une fin en soi, il existe dautres méthodes qui arrivent presquau même résultat, par la sélection naturelle, cela met plus de temps mais si tel est le souhait des citoyens pourquoi pas.
Pour info chez moi jen utilise pas car, et dune cest interdit, et de deux jai un système de culture basé sur la restauration des équilibres biologiques qui commence à




