
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Confrontée pour la première fois à la maladie en octobre 2007, la Suisse vient de diagnostiquer un nouveau cas de langue bleue au sein dune exploitation située dans la canton du Jura. Si aucune occurrence navait encore marqué lété 2008, lincident na pas été à proprement parler une surprise, dautres cas ayant été signalés dans certaines régions limitrophes de France et dAllemagne durant les semaines passées.
Non vacciné, lanimal souffrait dune forte fièvre, dune perte dappétit ainsi que dun dème à la tête, symptômes caractéristiques de la maladie. Une fois le diagnostic confirmé, lintégralité des moutons et des chèvres de lexploitation a été placée sous surveillance, puis vaccinée. Si certains contestaient encore le bien fondé de la campagne nationale de vaccination débutée au mois de juin dernier, le doute nest plus permis à la lumière de ce nouveau cas. Unique remède capable de contenir un risque dinfection important, elle sadresse à lensemble des bovins, ovins et caprins âgés de plus de trois mois. Seuls les animaux dengraissement prêts à labattage en sont exempts.
Sévissant surtout aux dernières heures de lété, la langue bleue ou fièvre catarrhale résulte de linoculation d’un virus via la piqûre dun moustique : le culicoïde. Sa période dincubation variant entre 5 et 20 jours, elle se traduit par de la fièvre, des boiteries, des dèmes et un amaigrissement pouvant entraîner la mort de lanimal contaminé. Dun processus lent, la guérison implique des traitements aux coûts élevés, légitimant dautant plus le recours à une vaccination préventive.
Ne concernant que les espèces animales mentionnées précédemment, la maladie ne représente pas de danger pour lhomme, lequel peut continuer à consommer des produits issus des animaux (viande, lait) sans être inquiété.
Depuis lapparition du premier cas en octobre 2007, la Suisse a vu 15 animaux, répartis sur 8 exploitations distinctes, contracter le virus. En toute logique, si des opérations de vaccination sont massivement réalisées, il est à espérer que ces chiffres soient prochainement revus à la baisse.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 20 août 2008 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon
Votre article me semble très orienté « pro vaccin » et c’est décevant.
Vacciner les animaux est une ineptie et particulièrement dans le cas de la langue bleue. Pourquoi ?
Parce que vacciner signifie d’une part affaiblir l’immunité générale des animaux et que, d’autre part, un vaccin n’est efficace que si il est administré à tous les animaux, ce qui est difficile (animaux sauvages, chez les particuliers, etc) et couteux (prix d’un vaccin X le nombre de bêtes à vacciner).
Enfin, cette maladie (véhiculée par un moustique habituellement présent plus au sud de l’Europe et transporté par les avions), est arrivée trop rapidement au nord et n’a pas laissé le temps aux animaux de s’adapter. Il serait bien plus sage (et moins onéreux) de laisser les animaux s’auto immuniser. Le cas révélé en Suisse me fait bien rire… Combien de cas sont passés sous silence parce que non détectés (l’animal guérit) ? En réalité, tous les animaux ont été en contact avec la maladie et 99,9 % s’en sorte indemne parce qu’ils développent eux même l’immunité nécessaire. Sinon, comment expliquer que dans un troupeau un seul animal soit piqué par le(s) moustique(s) ? Que dans une région un seul troupeau soit la cible des moustiques ? Seuls les plus faibles périssent, les autres ne contracteront jamais la maladie, vaccinés ou pas !
Evidemment, vacciner c’est la solution parapluie (on a pris des mesures) et surtout, ça peut rapporter gros à certaines sociétés dont la puissance du lobby n’est plus à démontrer.
Je trouve la solution de la vaccination complètement démesurée par rapport aux problèmes liés à la langue bleue, et notamment concernant la soi-disant économie réalisée. Prenons le cas de la Suisse : est-ce que vacciner tous les troupeaux est moins onéreux que soigner 15 bêtes ? Est-ce une plaisanterie ?
Il est faux et il suffit de circuler en ce moment chez les éleveurs du Centre ou du Nord de l’Aquitaine pour le savoir mais il est plus facile de reprendre en boucle les assertions foireuses lancées par certains en l’absence (hélas!!) d’études épidémiologiques et économiques faute d’argent pour la recherche…
Tpez FCO sur Google et faites vous une idée. Hors d’Europe, les différents sérotypes connus frappent en Afrique et en Amérique. Là-bas pas de prise en charge des vaccins par la collectivité et les éleveurs vaccinent. Enfin, depuis cette semaine la flambée de cas cliniques,plus graves semble-t-il, arrive avec en plus le sérotype. Dans les Pyrénées Atlantiques même les bios ont vacciné car les pertes en ovins sont encore plus sensibles. Quant à l’immunité dans une population il faut longtemps pour l’acquérir. Il faudra aussi payer si on ne veut pas laisser les éleveurs faire faillite, sans compter l’impact désastreux des morts et euthanasies à réaliser. avez-vous oublié les bûchers anglais pour la fièvre aphteuse parce qu’on se refusait justement à vacciner?
L’article est très correct il pourrait même être plus alarmiste sans se faire taxer d’exagération hormis par des béotiens.




