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En janvier 2005, Monsanto, spécialiste du maïs et du soja génétiquement modifiés, s’est offert Seminis, le numéro 1 des semenciers spécialisés dans les semences de légumes et de fruits (20 % du marché mondial des semences potagères). Cette opération, qui a reçu fin mars lagrément des autorités de régulation, fait de Monsanto le 1er producteur mondial de semences potagères et, de fait, le 1er producteur mondial de semences devant DuPont et Syngenta.
Avec cette acquisition, Monsanto entend profiter de la tendance actuelle à une alimentation ‘plus saine’, d’autant que selon H. Grant, son président, ‘Seminis détient un positionnement unique pour capitaliser sur un segment de lagriculture en forte croissance’.
Basé en Californie, Seminis propose un catalogue de plus de 3 500 espèces différentes de fruits et légumes, produites dans 32 pays. Outre ce catalogue, le géant Monsanto met la main sur des centres de recherche répartis dans 79 pays, auquel s’ajoute un réseau de distribution présent dans 150 pays, sur tous les continents.
Par ailleurs, cette acquisition permet à Monsanto, fabricant de l’herbicide le plus utilisé dans le monde (le Roundup), de continuer à s’affranchir progressivement de son activité de pesticides (58 % de son chiffre daffaire au dernier trimestre 2004) au profit de la commercialisation de semences, génétiquement modifiées ou non. Toutefois, en tant que spécialiste du génétiquement modifié, Monsanto reconnaît que l’idée d’apporter des modifications génétiques aux fruits et légumes de Seminis est une option plausible sur le long terme, d’autant que Seminis propose déjà une variété de courge hybride modifiée génétiquement pour résister à un virus.
A ce sujet, pour que le message soit très clair, sur le site Internet de Seminis, le discours est très proche de l’argumentaire des pros OGM. On peut ainsi y lire que les hybrides Seminis améliorent d’ores et déjà la nutrition et les rendements, tout en réduisant le besoin de produits chimiques. Qu’en à l’avenir, la firme déclare ‘Nous avons une vision, qu’avec la sagesse historique et la science moderne, nous pouvons diminuer la faim et favoriser la santé de la planète et de ses personnes.’
Un dernier mot pour préciser que 75 % de la semence potagère mondiale est détenue par 5 compagnies
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le 31 mai 2005 à 12:00
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