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Selon une étude réalisée sur la base de la modélisation numérique dune exploitation virtuelle au Sénégal, le fait dadapter, chaque année, les stratégies culturales en fonction de ces prévisions permettrait des gains de production allant jusquà 80 %. Toutefois, ces résultats sappliquaient jusqualors à des régions relativement pluvieuses, à linstar du delta du Saloum, où sont possibles des cultures de rente telles que larachide. Or, bien quexigeantes et gourmandes en eau, ces cultures sont rémunératrices.
Plus récemment, une étude, menée notamment par des chercheurs de lIRD (1), sest intéressée à limpact des prévisions climatiques sur léconomie agricole dans des zones sahéliennes, notamment au Niger. Celles-ci se distinguent par une pluviométrie faible et irrégulière, qui nautorise que des cultures vivrières dautoconsommation, principalement le mil et le sorgho. Au Niger, en labsence dinformations climatiques prévisionnelles, les paysans ont actuellement pour seules marges daction le choix entre quelques variétés de la céréale, larrêt dune date de semis, et le recours ou non à des fertilisants coûteux. Pourtant, même avec le faible niveau de détail du système actuel, ladaptation aux prévisions climatiques pourrait permettre aux petits producteurs nigériens de mil (2) daugmenter leurs rendements de près de 7 %. Laccès à des informations plus précises, permettant une meilleure adaptation de la stratégie agricole, générerait une augmentation de 11 %. Enfin, lajout dune variable supplémentaire telle que la date de début ou de fin de la saison des pluies, aboutirait à des gains de lordre de 31 %.
Laugmentation de la production globale de lAfrique sub-saharienne, constatée au cours des dernières décennies, sexplique principalement par lexpansion des surfaces cultivées. En réalité, la productivité agricole stagne depuis les années 1980, voire diminue comme cest le cas au Niger. Or, alors quelle doit faire face à une population en pleine croissance, cette région recense actuellement les taux de sous-alimentation les plus élevés du monde, avoisinant les 30 %.
1- Institut de Recherche pour le Développement.
2- Aliment de base, cette céréale représente 75 % de la production nationale.
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L’article indique pourtant la CAUSE du pb, à savoir un accroissement incontrôlé de la population (L’état du Monde de 1998: 7,4 enfants/femme). Comme si ce pays, et les autres, pouvait nourrir chaque année 7,4 enfants supplémentaires par famille… Des écoles vraiment laïques prouveraient largement leur efficacité en ce domaine, contraception que n’enseignent jamais les ONG vivant de ce créneau (MdM, MSF, SOS Sahel, etc). Il est vrai que la France (AREVA) pille allègrement l’uranium et donc la richesse de ce pays déjà très, très pauvre. D’oû l’immigration de nigériens, à leurs risques et périls, vers les zones déjà populaires de France, mais pas dans à Neuilly ni dans le 7è, 16è, etc arrondissement de Paris. Et donc réaction des chômeurs qui votent (bêtement, mais on peut les comprendre) pour le FHaine…




