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Alors que le compostage tend à se développer en France, le ministère de lEcologie vient de publier un texte promulguant une nouvelle réglementation relative aux installations de compostage soumises à autorisation. Sont comprises comme telles, les installations « produisant des composts destinés à être mis sur le marché », celles pratiquant le compostage en parallèle de leur activité principale à limage des grands élevages et celles de « pré-traitement en vue de la stabilisation biologique de déchets avant élimination ».
Processus de transformation de déchets organiques en une sorte de terreau (compost), le compostage, malgré ses nombreux avantages, peut générer certaines nuisances olfactives. Elles sont au cur de ce nouvel arrêté ministériel, lequel fixe un niveau dodeur limite dans les zones situées en périphérie des sites concernés.
Pour respecter ce quota, des mesures concrètes ont vu le jour. Tout dabord, les installations dont le traitement de compostage se déroule en extérieur devront nécessairement simplanter à une distance minimale de 200 mètres des « habitations ou établissements recevant du public ». Cette distance sera réduite à 50 mètres pour les installations dont le traitement des effluents gazeux seffectue en « milieu confiné ».
Autre restriction, seules les matières « nécessaires au bon déroulement du compostage » ou « présentant un intérêt agronomique » sans risque pour lenvironnement pourront être intégrées à la production de compost réalisée en contact direct avec le sol. Outre les déchets dangereux dont ladmission est proscrite, tous les déchets devront être pesés à leur entrée. Les déchets autres que les déjections animales ou les résidus végétaux seront soumis à un contrôle de la radio-activité.
La dernière disposition édictée sintéresse plus particulièrement au déroulement du processus de transformation. Ainsi, la montée en température ne devra pas se faire au-dessous de 55°C et un nombre de retournements minimal sera exigé. Les durées de séjour sur les aires de fermentation et de maturation sont elles aussi surveillées. La mise en place « dune procédure de traçabilité » apporte la touche finale à ce lot de nouvelles consignes.
Alors quun Français produit à lui seul 360 kg de déchets chaque année, le compostage est plus que jamais à lordre du jour. Il ne sera pas de trop, loin sen faut, pour répondre aux objectifs fixés lors du Grenelle de lEnvironnement, lequel prévoit de recycler 35 % des déchets ménagers dici 2012 et 45 % dici 2015. Dautant que la part de déchets destinés à lenfouissement et lincinération devra, quant à elle, diminuer de 15 % à lhorizon 2012.
1- Voir le dossier ‘Faire son compost’.
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Le sujet de l’article n’est-il pas l’occasion d’évoquer la technique du lombricompostage domestique qui s’avère sans odeur (l’odeur désagréable liée aux bactéries anaérobies pendant la fermentation) ?
A disposition pour poursuivre l’échange.
« la montée en température ne devra pas se faire au-dessous de 55°C »
Bonjour,
Ne s’agit-il pas plutôt de « au-dessus de 55°C » ? En effet, il me semble qu’un compostage à des température élevée ne peut que favoriser la fermentation (décomposition anaérobie) génératrice d’odeur. Si des lombrics sont utilisés, il n’y a guère de chances qu’ils survivent…
[En cas de modification, retirer évidemment ce post...]
Non, pas d’erreur, idéalement il faut même que le compost atteignent les 70° pour détruire certains germes pathogènes. Par contre pour éviter une fermentation génératrice d’odeur il est nécessaire de l’aérer, en le retournant par exemple.
Pascal




