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Ces dernières années, les Français ont développé un intérêt croissant pour le jardinage au point de sacrifier certaines parts de leur budget, habituellement dévolues à léquipement technologique (mobiles, internet ) ou à la décoration intérieure. Selon lUnion des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces verts (UPJ), à lheure actuelle près de 6 Français sur 10 possèdent un jardin. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce loisir peut savérer nuisible à lenvironnement, occasionnant une consommation en eau excessive ou lutilisation de pesticides. Dans loptique de faire un état des lieux sur les pratiques en cours aujourdhui, un sondage réalisé par lUPJ sest intéressé à ces jardiniers amateurs.
Lenquête a tout dabord révélé que 71 % des horticulteurs amateurs recourent à plusieurs types de produits dentretien et de soin destinés au jardin. Dans 70 % des cas, il sagit de supports de culture, à limage du terreau. Arrivant en seconde position, les engrais se divisent en deux parties, consommés à 53 % sous forme minérale et à 47 % sous forme organique. Ils sont suivis par les traitements naturels, lesquels totalisent 36 % dadeptes contre 21 % de jardiniers utilisant encore des pesticides.

Influence du Grenelle de l’environnement sur les jardiniers
Questionnés sur leur implication en matière décologie, 84 % des possesseurs de jardins disent mener diverses actions de préservation de lenvironnement. En tête de ces gestes environnementaux, la restriction des produits chimiques est revendiquée par 72 % des jardiniers amateurs. Parmi les autres efforts menés au nom du respect de la nature, 59 % déclarent avoir mis en service un système de récupération deau de pluie et 55 % disent produire du compost à partir de leurs propres déchets végétaux. Enfin, 55 % veillent à entretenir la biodiversité en mélangeant les espèces de végétaux cultivées, et 51 % affirment utiliser exclusivement des produits naturels.
Malgré cet engagement réaffirmé, seulement un tiers des jardiniers français aurait modifié ses méthodes suite à la tenue du Grenelle de lEnvironnement. Les femmes et les personnes habitant dans des communes de moins de 2 000 habitants sont les principales initiatrices de cette récente et restreinte prise de conscience.
Schéma source UPJ
1- Voir le dossier ‘Faire son compost’.
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Commencons par faire appliquer la charte sur la publicité écoresponsable et faire interdire la publicité sur le Round’up où Monsanto est autorisé à carboniser un pissenlit en direct à la télévision !
La pétition :
http://www.myspace.com/pissenlitmonami
Il y a beaucoup de méconnaissance de la part des personnes aussi. Un jardin avec une pelouse rase et des plantes exotiques autour est en réalité un désert écologique. En plus, ces plantes doivent être aidées avec toute sorte de produits pour pousser, ne pas être malade…Privilégier les plantes de chez nous dans son jardin, c’est avoir moins de travail, pas d’emploi de produits dangereux et beaucoup de biodiversité.
A bruxelles, il y a une asbl qui fait un travail de conscientisation en faveur des jardins naturels: planter des plantes de chez nous, laisser une partie de la pelouse non tondue, faire du compost, mettre des abris pour toutes sortes d’animaux et insectes, une mare aussi (sans poissons dedans bien sûr) et ça marche. Il y a beaucoup de travail encore à faire, mais le message passe petit à petit.
Alors les français, c’est quand que vous vous y mettez?




