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Traditionnellement cantonnée autour de la Méditerranée, la fièvre catarrhale (maladie de la langue bleue) a fait son apparition aux Pays-Bas, puis en Belgique, en Allemagne et en France, à la fin de lété. Du fait de la biologie de son vecteur habituel, le moucheron Culicoides imicola, la fièvre catarrhale ne touchait à l’origine que les ruminants (sauvages comme domestiques) qui vivent dans les régions subtropicales ou du sud méditerranéen.
Aussi, même si le réchauffement climatique a permis à ce moucheron détendre son territoire dorigine, à la fin des années quatre-vingt-dix, du Moyen-Orient/Afrique subsaharienne jusquau Sud de lEurope (Grèce, Corse, Serbie, Croatie
), les cas de fièvre catarrhale dEurope du Nord constituaient une première. Les chercheurs ont donc recherché le vecteur exact, pour finir par trouver un proche cousin du moucheron habituel : le Culicoides dewulfi.
Identifié par les chercheurs de lOrganisation mondiale de la santé animale (OIE), ce nouveau vecteur, habitué à des températures plus froides que son cousin du Sud, pourrait être à lorigine dépizooties régulières de fièvre catarrhale dans nombre de pays au climat plus doux, comme celui du Nord de lEurope. Pour cette raison, lOIE va renforcer et étendre la surveillance de la fièvre catarrhale à cette région.
Rappelons que la fièvre catarrhale nest pas transmissible à lhomme, que cela soit par piqûre ou consommation de lait ou de viande. Sa période dincubation varie entre 5 et 20 jours et ses différents symptômes : fièvre, boiteries, dèmes, cyanose des muqueuses, amaigrissement peuvent conduire à la mort des animaux (jusquà 40 % dans les cheptels non vaccinés) ou à une guérison lente avec dimportantes pertes économiques. Chez les bovins et les caprins, la maladie est le plus souvent inapparente, ce qui fait de ces espèces des réservoirs du virus. ?Les deux principales mesures de lutte consistent en un traitement régulier des animaux et des locaux par insecticide et en lutilisation dun vaccin. Néanmoins, pour que le vaccin soit efficace, les sérotypes qui y sont incorporés doivent être identiques à ceux qui sont responsables de linfection sur le terrain.?
photo © Institute for Animal Health
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le 23 octobre 2006 à 12:00
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