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Au Brésil, lAgence Nationale de Vigilance Sanitaire (Anvisa) vient de rendre publics des chiffres alarmants sur les pesticides. Des résidus de produits chimiques utilisés dans lagriculture ont été retrouvés dans de nombreux produits alimentaires, à des taux dépassant les limites autorisées. Au Brésil, « après les médicaments, les produits chimiques issus de lagriculture sont la deuxième cause dintoxication des populations » déclare José Gomes Temporão, Ministre de la Santé. Selon le rapport de lAnvisa, sur plus de 1700 échantillons analysés, parmi les produits alimentaires les plus courants (patate, tomate, banane, oignon, etc.), 15 % ne présentent pas de résultats « satisfaisants ». Quelques produits se révèlent comme les plus risqués : 64 % des échantillons de poivrons analysés ont des teneurs en pesticides au-dessus des limites admises par les autorités sanitaires, ou encore le raisin et les fraises, pour lesquels près de 30 % des échantillons sont contaminés.
Le rapport met également en relief la présence de pesticides classés comme dangereux pour la santé dans la plupart des analyses. Désormais interdits dans dautres pays du monde, des produits comme l’acephate, l’endosulfan, le phorate et le metamidophos ont été retrouvés dans les cultures de laitue, de riz, de tomate ou encore dananas.
Pays émergent, le Brésil est considéré comme le futur « géant vert » de la planète. Dune superficie 16 fois supérieure à la France, ce pays-continent a en effet un potentiel agricole sans commune mesure. Déjà premier exportateur de café et de canne à sucre, deuxième exportateur mondial de soja et de viande bovine, le Brésil a connu ces dernières années une formidable expansion de son agriculture au point que la production agricole et lensemble des secteurs qui lui sont liés représentent aujourdhui près de 33 % du PIB (Produit Intérieur Brut). Mais ce développement fulgurant ne se fait pas sans quil y ait de revers à la médaille. Sans même parler de la déforestation du patrimoine planétaire quest lAmazonie, cest le peuple brésilien qui est le premier affecté. Daprès les résultats danalyses de lAnvisa, il est clair que les risques sanitaires de lagriculture industrielle sont très loin dêtre maîtrisés. Or si lagence du ministère de la santé brésilien propose une série de recommandations, pour les consommateurs et afin de renforcer le suivi, il est à espérer que le géant latino-américain simposera plus de vigilance, alors quil est devenu, en 2008, le premier consommateur mondial de pesticides, dépassant les Etats-Unis.
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Le PHI est la solution appropriée de ce problème. Il devrait être strictement appliqué. Les erreurs par les fermiers ne devraient pas réfléchir aux mérites intrinsèques d’ingrédients actifs.
On devrait demander des cultivateurs de maintenir des dossiers de leurs opérations de ferme.
Ils devraient être tenus responsable s’ils violent des normes de sécurité d’aliments.




