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Depuis la fin mai, les éleveurs dénoncent avec véhémence le prix auquel les laiteries leur achètent leur lait. Des 220 (1) les mille litres, tarif moyen alors constaté, ils sont parvenus à 280 au cours de négociations très tendues. Un tarif qui ne semble pas vraiment satisfaire lintégralité des producteurs puisque des actions sont encore en cours.
Cette crise est symbolique des travers dune société de consommation où le ‘toujours plus et moins cher’ domine. La comparaison avec une filière 100 % bio, de la production aux distributeurs, est à ce titre éloquente. Quand les producteurs conventionnels ont fixé la barre à 290 les mille litres (montant qui reste à atteindre à ce jour, N.D.L.R.), les acteurs laitiers de Biolait (2), principal fournisseur de lait du réseau de magasins Biocoop (3), sont payés en moyenne 430 les mille litres.
A ce niveau tarifaire, très au-dessus des prix pratiqués en agriculture conventionnelle, même si les rendements par vache sont inférieurs (à race identique, en moyenne 20 % de moins), la pérennité des exploitations est assurée tout en assurant un revenu décent à lexploitant. Il est vrai que les parts du transformateur et du distributeur sont sensiblement inférieures à celles que lon rencontre habituellement, avec respectivement 21 % et 37 % de la valeur du prix de vente final, quand léleveur, à la base du système, obtient 42 %. Un vrai modèle équitable et
local, sans tambours ni trompettes habituelles.
1- Il faut remonter à plus de 25 ans pour voir un tel niveau tarifaire.
2- Biolait regroupe 233 éleveurs sur 48 départements soit un potentiel de collecte de 45 millions de litres de lait bio par an.
3- Biocoop rassemble près de 320 magasins.
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le 24 juin 2009 à 12:00
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Pourquoi le prix n’est-il pas fixé par le producteur ? Où a t-on vu le client choisir le prix de ce qu’il achète ? (si ce n’est chez EDF quand c’est eux le client)
À quand la même « vérité des prix » sur les autres matières premières ?
À part le prix final sur l’étiquette du produit en magasin, il est impossible de savoir quelle est la répartition entre le producteur, transformateur, distributeur et autres intermédiaires.
Quels mécanismes doit-on inventer pour que se développe une véritable « économie équitable », où chaque intermédiaire reçoit une part « honnête », celle qui lui permette de vivre dignement de son travail, sans écraser un autre maillon de la chaine.
Je sais bien que trop d’information tue l’information, mais savons-nous vraiment ce qui se passe dans les coulisses du commerce ? Les initiés ont surement une petite idée, mais le quidam moyen, j’en doute…




