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Hier, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus à un accord quant à la forme à donner à la future législation européenne sur les pesticides. Fruit de ces négociations, le premier volet de cet accord consiste en un règlement destiné à légiférer en matière de production et dautorisation des produits phytosanitaires. Dans un premier temps, celui-ci prévoit de dresser une « liste positive » dingrédients chimiques (entrant dans la composition des pesticides) pouvant être autorisés à léchelle européenne. A linverse, les substances hautement toxiques, notamment génotoxiques, cancérigènes et toxiques pour la reproduction, seront interdites, « à moins que leurs effets soient négligeables en pratique ». Seront également proscrites les substances immunotoxiques, perturbatrices du système endocrinien ou ayant des effets neurotoxiques pendant la croissance, mais, là encore, que si le risque encouru savère « significatif ». Dans lhypothèse où des « alternatives plus sûres » existent, les substances dangereuses devront être remplacées dans un délai maximal de 3 ans. En revanche, « Si une substance est nécessaire pour combattre une menace sérieuse à la santé des plantes, elle pourra être approuvée pour une période de 5 ans même si elle ne remplit pas les critères de sécurité ».
Concernant la mise en uvre de cette nouvelle réglementation, les Etats membres pourront autoriser lusage des pesticides soit à léchelle nationale, soit par « reconnaissance mutuelle ». Divisant lUE en trois zones (Nord, Centre et Sud), le second procédé permettra aux fabricants de produits phytosanitaires de voir leurs produits circuler dans lune de ces trois délimitations et, ainsi « rendre plus de pesticides plus rapidement disponibles pour les utilisateurs ». Toutefois, les Etats membres gardent la possibilité dinterdire un produit sur leur territoire, notamment pour des circonstances environnementales ou agricoles spécifiques.
Le second texte issu de cette session plénière est une directive sur « lutilisation durable des pesticides » dont la mise en uvre au sein des Etats membres est prévue début 2011. Bien que celle-ci impose aux Etats membres ladoption de Plans nationaux avec des objectifs quantitatifs et un calendrier strict, elle renonce cependant à lobjectif de réduction de 50 % précédemment évoqué. Exception faite de dérogations précises, la pulvérisation aérienne sera interdite. La protection de lenvironnement aquatique devra aussi faire lobjet de soins particuliers. Dans cette optique, des zones tampons autour des eaux de surface et des eaux souterraines utilisées pour lapprovisionnement en eau potable seront définies. Tout stockage ou rejet de pesticides y sera proscrit. Des zones protégées seront également aménagées le long des routes et autoroutes. Enfin, lutilisation des pesticides sera bannie, ou du moins maintenue à « un niveau minimum », dans les lieux publics tels que les parcs, les terrains de sport, les enceintes scolaires ainsi quà proximité des infrastructures de santé publique.
Pour lheure, les deux textes doivent encore être « formellement » adoptés par le Conseil des ministres de lagriculture avant quentre en vigueur la nouvelle législation.
De par sa nature conciliante, ce compromis suscite dores et déjà des réactions mitigées au niveau associatif, quil sagisse des ‘anti’ ou des ‘pro’ pesticides. Le MDRGF (1) regrette ainsi certaines « faiblesses » du dispositif, tandis que le mouvement « Campaign For Fighting Diseases » considère que le fait dinterdire certaines substances communément utilisées, aura un effet négatif sur le combat mené notamment contre la malaria dans les pays pauvres. A titre dexemple, lorganisation cite lOuganda qui a été obligé, en 2005, de renoncer à linsecticide DDT pour combattre le moustique vecteur de la malaria, sous la pression de mesures de rétorsions économiques européennes.
1- Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures, une association en pointe contre les pesticides.
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le 14 janvier 2009 à 12:00
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Dépêche-toi d’agir, Communauté Européenne, il y a urgence! les abeilles disparaissent et c’est loin d’être anodin. Albert Einstein n’avait-il pas prévu que l’humanité ne survivrait pas plus de 5 ans à la disparition des abeilles …? processus pas bien difficile à comprendre! Depêche-toi d’agir, Communauté Européenne, sois forte et visionnaire, résiste courageusement aux pressions outre Atlantiques, résiste aux lobbies, protége notre continent des OGM, la terre arable se meurt dans plusieurs contrée gorgées cycliquement de pesticides! Et si la couche arable se meurt où irons-nous cultiver nos légumes et céréales? Nous n’avons qu’une terre.
Soit réaliste, nos hommes politique sont soit corrompus, soit soumis aux lobbing.
Donc, seules les actions réalisées par le peuple (achat de produits locaux et donc de réduire l’empreinte écoligique, achat de produits équitables et donc d’aider au développement des payx sous-développés)peut progressivement faire comprendre à ces politicars que le néolibéralisme et bel et bien KO. Conclusion : Abeilles et sauvegarde de notre monde sont dans les mains du peuple, à condition d’agir pour l’informer. Y a du boulot pour les acteurs de changement, pour nos jeunes, pour tous ceux qui veulent avancer le chmilblic et lutter contre le bourrage de crâne de la population grâce aux élections.
Seul moyen de s’en sortir : trouver de VRAIS personnages politique réellement conscients de la situation dramatique de notre monde et autrement motivés que par le besoin d’assouvir sa soif de pouvoir ou de fric.
Donc, faire passer le message et surtout AGIR.
Bon courrage.




