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Le 8 février, débutait à Paris la réunion semi-annuelle de la Convention de Barcelone, chargée de protéger lenvironnement marin et côtier de la Méditerranée, notamment via des plans régionaux et nationaux. Lors de cette 17ème Réunion des Parties contractantes à la Convention, les décideurs de 21 pays méditerranéens et de lUnion européenne doivent notamment débattre de la préservation de dix espèces de requins et de raies. En effet, avec 41 % despèces de requins et de raies menacées,
la Méditerranée est la région du monde « la plus sinistrée » pour ces poissons.
Pourtant, si plusieurs pays tiers ont témoigné leur soutien à la protection de ces espèces, lUE fait preuve de frilosité, sabrant tous les efforts de préservation de ces espèces. De fait, bien quelle ait eu plusieurs mois pour sy préparer, la Commission européenne na toujours pas finalisé la position commune aux Etats membres sur cette question. Ce manquement est dautant plus préjudiciable que les captures de requins déclarées en 2009 par les Etats membres dans les eaux de lUE, en haute mer et dans les eaux des pays tiers, ont placé lUE au premier rang mondial de captures de requins (16 %). Lorganisation internationale de conservation marine Oceana a fermement condamné cet immobilisme de lUE, qui a déjà conduit à retarder deux fois cette décision.
Pour le Dr Allison Perry, dOceana Europe, face à lexploitation despèces de requins et de raies gravement menacées, lUE a lobligation, « tant en vertu du droit européen quen tant que signataire de la Convention de Barcelone », dagir. En effet, nombreuses sont les espèces parmi les dix concernées à avoir connu de forts déclins de populations. Cest notamment le cas des requins-taupes communs, des requins-taupes bleus et des requins marteaux, dont les populations en Méditerranée ont chuté de près de 99,9 % au cours du 20ème siècle. Il est à craindre quils subissent le même sort que la raie circulaire, la raie de Malte et la guitare de mer commune, qui ont aujourdhui complètement disparu de certaines aires de répartition. Aussi, est-il clair que leur inscription à la liste des espèces dont lexploitation est réglementée ne les préservent en rien de la surpêche.
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le 10 février 2012 à 12:00
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Voici deux questions très différentes quant aux réponses qu’on peut y apporter:
1/ comment sauver ce qui peut l’être des activités économiques humaines destructrices, de façon à respecter l’existence sur cette planète des autres formes de vie
2/ comment sauver ce qui peut l’être des autres formes de vie existant sur cette planète de façon à ne pas porter atteinte aux activités économiques humaines destructrices
Deux extrêmes entre lesquels existe une infinité de compromis…
Que font nos députés européens ?? Lire le journal, répondre à leuurs SMS et que sais je encore lors des sessions. Quel métier épuisant !!!




