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Alors que les pesticides et leur impact sanitaire ne cessent de susciter de nouvelles inquiétudes, lAutorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient de publier son premier rapport annuel sur les résidus de pesticides observés dans lalimentation au sein de lUnion européenne au cours de lannée 2007. Incluant les 27 Etats membres de lUnion européenne ainsi que la Norvège et lIslande, létude a analysé plus de 74 000 échantillons issus de près de 350 aliments différents. Bénéficiant de méthodes analytiques élargies, celle-ci a veillé à la détection de 870 pesticides pour lannée 2007, un chiffre en augmentation de 13 % par rapport aux années précédentes. Le type de pesticide variant selon laliment examiné, 354 pesticides ont été recherchés pour les seuls fruits et les légumes contre 72 pour les céréales.
Au final, lEFSA se veut rassurante, constatant que 96 % des échantillons analysés sont conformes aux Limites Maximales de Résidus (LMR) légales. Seuls 4 % sont en dépassement, un chiffre en légère baisse par rapport aux 5 % observés en 2006. Toutefois, comme le souligne lorganisme européen, cette amélioration est à relativiser, le nombre de pays pris en compte évoluant dune année sur lautre, de même que les programmes nationaux de surveillance.
Pour fixer ces LMR, lEFSA déclare devoir concilier des niveaux dexposition sans danger à une quantité minimale de pesticides nécessaire aux cultures « pour obtenir leffet recherché ». Pour évaluer lexposition chronique du consommateur, cest-à-dire sur le long terme, elle affirme toutefois avoir appliqué le principe de précaution, en élaborant des scénarios surestimant lexposition. Excepté pour un pesticide, le diazinon, « lexposition chronique ne doit pas susciter dinquiétude pour la santé du consommateur ». Il est noté, en outre, que pour le diazinon toutes les autorisations ont été retirées depuis le mois de décembre 2007 et les LMR abaissées.
Concernant une exposition aiguë, à savoir à court terme, lEFSA a également imaginé une consommation alimentaire élevée, combinée au plus haut niveau de résidus observés au cours du programme de surveillance de lUE en 2007. Or, bien quelle déclare que ces cas dingestion critiques soient très peu probables, elle admet cependant quune telle exposition nexclut pas un risque potentiel pour le consommateur pour certains des résultats obtenus relatifs à 52 combinaisons de pesticides/aliments.
Quil sagisse de lalimentation humaine ou animale, lEFSA assure prendre en compte toutes les franges de la population, incluant celles considérées à risques comme les jeunes enfants, les personnes âgées et les végétariens. Daprès le rapport, en 2007, 0,6 % des prélèvements effectués dans lalimentation pour enfants excédaient les LMR fixées.
Si ce bilan semble extrêmement positif, il prend pourtant le contre-pied de bon nombre détudes attestant de la nocivité des pesticides pour la santé humaine, responsables notamment de dysfonctionnements des systèmes hormonaux ou dun risque accru de la maladie de Parkinson chez les agriculteurs.
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Ce ne sont pas les mêmes méthodes d’analyse que celles du Mouvement pour le Respect des Générations Futures, sans doute…
C’est simplement que l’EFSA, dont les membres ont les moyens de se nourrir exclusivement en bio, ne veulent pas que le péquin de base panique en s’apercevant que sa nourriture est pourrie… )
Ils veulent notre bien, quoi. D
Puis faut se mettre à leur place: si tout le monde voulait manger bio, où irions-nous, ma bonne dame? Si tous les agriculteurs se mettent au bio, à quoi ça servira de gagner énormément de pognon? hein?
Faudrait pas croire que les « privilèges » sont une vue de l’esprit…
Bon, finalement, comment dire poliment que tout ça ne peut plus durer? Comment dire poliment que ces gens-là sont complices de crimes qui devront un jour être jugés?




