
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

‘Par leur vote, les ministres européens de la pêche nont fait que réglementer la surpêche tant pour le cabillaud que pour le thon rouge’. Cette phrase de Serge Orru, du WWF-France, illustre bien ce qui sest décidé durant le Conseil des ministres européens de la Pêche, clos depuis hier au soir au Luxembourg.
Les ministres européens de la Pêche ont été incapables de se mettre daccord sur la définition du ‘filet dérivant’, ce qui permet à de nombreux bateaux de continuer à en utiliser (67 français et plus de 50 italiens au minimum selon lassociation Oceana), 5 ans après leur interdiction.
Les décisions adoptées pour les pêcheries du thon rouge et du cabillaud vont également dans le même sens. Les ministres privilégient le court terme, en hypothéquant le devenir de ces 2 espèces.
Ainsi pour le thon rouge de Méditerranée et dAtlantique Est, alors que les tonnages déjà prélevés correspondent aux recommandations des scientifiques, les politiques ont arrêté des quotas 2 fois supérieurs pour la saison en cours (29 500 tonnes). De plus, comme cela ne suffisait apparemment pas, ils sont revenus sur la limite de capture à 30 kg, alors que le thon ne se reproduit généralement quà partir dun poids de 50 kg. Néanmoins, sous la pression des associations de protection, les survols en avion pour repérer les bancs de thon sont désormais interdits, tout comme les transbordements sauvages en pleine mer pour éviter aux bateaux de pêche de revenir aux ports.
Pour le cabillaud, face à la situation catastrophique en mer Baltique (la morue), seule une fermeture de la pêche pouvait permettre un recouvrement des stocks, or le plan de gestion adopté est à lopposé. En effet, les ministres se sont contentés dadopter des restrictions supplémentaires : nombre mensuel de jours de pêche limité, interdiction estivale et taille des filets réduite sur certaines périodes.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 13 juin 2007 à 12:00
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon
En lisant de telles aberrations je suis pour la FERMETURE de la peche!!! Quelle honte pour l´humanité d´en arriver à ce point. Quelle éthique!!, la coruption règne á tous les niveaux.
Mon refus de participation à ce système: je suis végétarienne et m´en porte fort bien. Et j´ai au moins ma conscience pour moi.
Je n´oublie pas Greenpeace dont je suis membre meme si ce n´est q
Ces 2 espèces ne sont que le sommet de l’iceberg. le nombre d’espèces surexpoitées par l’homme est impressionnant, probablement encore plus en mer que sur terre, on ne voit pas les poissons disparaitre…
En agissant de la sorte les pêcheurs ne se rendent même pas compte qu’il sont en train de compromettre leur avenir, sans même parler de celui de leurs enfants. La bêtise humaine n’a de limite que sa cupidité !!




