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Pendant que la France fait face au mouvement social des pêcheurs dans le Nord-Pas-de-Calais, la Commission européenne vient d’ouvrir une large consultation dans le domaine des pêches. Publiant mercredi 22 avril son Livre vert des pêches, la Commission liste les points faibles de la politique actuelle et prépare une réforme qui se veut « radicale » pour 2012.
Daprès le document adopté, la situation est à « l’épuisement des stocks halieutiques européens. 88 % sont surexploités (contre une moyenne mondiale de 25 %) et 30 % sont hors des limites biologiques de sécurité, ce qui signifie quils sont susceptibles de ne pas pouvoir se régénérer ». On connaît bien sûr la situation très inquiétante du thon rouge, mais cest aussi le cas despèces les plus populaires, par exemple, les cabillauds de la Mer du Nord qui sont à 93 % pêchés avant davoir pu se reproduire.
La première cause annoncée de cet effondrement des stocks est la surcapacité de la flotte de pêche. Daprès ce Livre vert, la flotte européenne est « disproportionnée par rapport aux ressources disponibles » et les politiques précédentes ne lont réduite que de lordre de 2% en moyenne par an. Cette réduction des capacités, faible sil en est, a de toute façon été sans effet puisquelle fût largement compensée par les gains de productivité liés aux progrès technologiques, estimés, quant à eux, entre 2 et 3 % par an.
La Commission entend donc plancher durant les années à venir pour régler ces problèmes de surpêche et de surcapacité, prônant une politique portée par une vision à long terme de lactivité. Car jusquà présent, les experts européens reconnaissent que la gestion des pêches sest enfermée dans un cercle vicieux où raréfaction de la ressource et difficultés économiques du secteur sentraînent mutuellement vers une chute inéluctable. « Poussés par des pressions politiques et économiques soutenues, les Etats membres ont demandé un nombre incalculable de dérogations, dexceptions et de mesures spécifiques ». En a résulté une « microgestion », au coût de contrôle extrêmement élevé, qui ne permet que des mesures à courts termes et ne peut assurer la viabilité du secteur. Il y a donc bien un problème structurel sérieux et la Commission souligne, outre la surexploitation, « le manque de volonté politique pour le respect des limitations de pêches » et « un cadre qui ne responsabilise pas suffisamment le secteur ».
Le Livre vert et sa série de propositions se trouvent donc à partir daujourdhui et jusquau 31 décembre 2009 en consultation avant la proposition dun nouveau règlement de base pour la politique commune des pêches. Faut-il limiter la capacité par voie législative ? Le déclassement des navires ou létablissement de droits de pêche transférables (vendables) représentent-ils des solutions ? Comment hiérarchiser les responsabilités ? Comment mettre en place des plans de gestion à long terme ? Comment mieux intégrer la politique des pêches, notamment aux questions relatives aux écosystèmes marins et au changement climatique?… sont, entre autres, les questions sur lesquels les pêcheurs et autres parties concernées du secteur, mais aussi les experts, la société civile et les citoyens intéressés, sont invités à communiquer leur point de vue (1).
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le 23 avril 2009 à 12:00
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Je suis né à Paris en 1941 et j’y suis resté jusquà 25 ans, je me souviens que l’on ne trouvait pas de poisson sauf de la morue séchée, une bonne partie de l’année, car à l’époque, la pêche avait lieu uniquement en hiver, tous comme les huitres, car on ne connaissait pas les transport réfrigérés, on avait seulement de la glace et de ce fait on commençait à trouver du poisson sur les étales qu’au début de l’Hiver, ce qui limitait la pêche dans le monde, sauf celui de la morue, mais c’était assez artisanal et le poisson restait cher et n’était pas accessible à tous les foyers.
La pêche était donc limité naturellement.




