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Après plus dun an de débats, les ministres de lagriculture de lUnion européenne se sont mis daccord sur une nouvelle définition de la production biologique et de son étiquetage. Les nouvelles règles définies créent également une base pour ajouter des productions dorigine agricole jusqualors exclues des labels bio comme laquaculture, le vin, les algues et les levures biologiques.
Le texte, qui entrera en vigueur en 2009, présente quelques avancées : obligation de mentionner le lieu de culture, 95 % des ingrédients dorigine biologique pour pouvoir bénéficier du label
(le logo européen se contentait jusquà présent de 70 %, tandis que cette limite est déjà obligatoire pour le label AB français). Dans un souci duniformisation, lutilisation du logo biologique de lUnion Européenne (cf. illustration) devient obligatoire sur les emballages, sachant que les logos nationaux ou privés peuvent demeurer en complément.
Un temps craint par les professionnels et les consommateurs, les pesticides restent proscrits en bio, aucune modification à la liste des substances autorisées nétant effectuée. Par contre, si lutilisation dorganismes génétiquement modifiés (OGM) demeure interdite, la limite générale de 0,9 % de présence accidentelle dOGM dans des produits dédiés à lalimentation humaine sappliquera dorénavant aux produits biologiques.

Le logo de l’agriculture biologique européen

Le logo de l’agriculture biologique européen
Bien que ce dernier point permette à un agriculteur bio de ne pas voir sa production déclassée dans le cas dune légère contamination par des OGM, ce seuil pourrait ternir la bonne image des produits bio en privant les consommateurs des seuls produits à 100 % indemnes dOGM. Cette acceptation européenne dune contamination de la bio peut sinterpréter essentiellement de 2 manières différentes :
1) la volonté de favoriser une agriculture intensive, en cassant limage saine des produits bio ;
2) permettre à la bio de continuer à exister, dans un contexte européen qui souvre progressivement aux OGM.
Pour les professionnels adhérents de la FNAB (1) les choses sont entendues, ils vont travailler à une marque privée (2) pour garantir la crédibilité de leur production auprès des consommateurs.
1- Fédération nationale dagriculture biologique des régions de France
2- Deux labels existent actuellement en France : Nature et Progrès (jusqu’alors très proche du AB national) et DEMETER, beaucoup plus contraignant pour les paysans en favorisant une approche globale avec la culture de différents végétaux et l’élevage de plusieurs espèces pour s’approcher d’un écosystème équilibré au sein des exploitations.
- Cahiers des charges de Nature et Progrès
- Cahiers des charges de DEMETER
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le 14 juin 2007 à 12:00
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