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Le sujet qui fait la UNE de nos journaux, c’est la grippe aviaire. Toutes les autres semblent bénignes à côté de celle qui n’existe pas encore dans sa version transmissible d’un humain à un autre mais qui fait planer la menace dune pandémie mondiale. Cependant, rappelons que le virus na été transmis quà une centaine de personnes dans le monde, suite à des contacts avec des volailles infectées et que 66 personnes en sont décédées en Thaïlande, au Vietnam, au Cambodge et en Indonésie.
Si le problème reste essentiellement économique, par la crise que la filière avicole risque de subir à grande échelle, en ce mois d’octobre la grippe aviaire se rapproche de nous puisque la Russie, la Turquie et la Roumanie sont atteintes et qu’il sagit du virus H5N1, réapparu en Asie en 2003.
Si les oiseaux migrateurs sont le plus souvent désignés comme le principal vecteur de la propagation, selon la LPO, les oiseaux issus délevage ou de captivité représentent une menace plus grande qu’eux. Ainsi pour la LPO, il y a très peu de risques pour que les oiseaux migrateurs, concernés par les foyers de la grippe aviaire, rejoignent les pays dEurope occidentale et la France en cet automne 2005.
Pour FNE, ce sont les lâchers d’oiseaux d’élevage pour la chasse qui sont dénoncés, en particulier le million de canards colverts annuel.
Quant à la Ligue ROC, si en août elle affirmait que le grand risque concerne moins la santé humaine que le problème économique majeur que provoquerait la contamination des élevages avicoles (il faudrait alors procéder à une hécatombe de volailles), elle s’interroge à nouveau sur ces oiseaux captifs, les appelants, utilisés par les chasseurs pour attirer leurs congénères sauvages. Sans symptôme apparent, il se peut qu’il y ait des porteurs de la maladie qui pourraient l’introduire dans les plans d’eau chassés, la communiquer aux appelants… et être, ainsi, le début d’une chaîne infernale …
La Turquie a interdit la chasse sur tout son territoire et la Roumanie dans le delta du Danube. Les Pays-Bas ont fait rentrer leurs volailles. En France, les éleveurs de pigeons voyageurs font de même, spontanément.
L’Europe voudrait ‘réduire le risque de contact entre les oiseaux sauvages et les volailles dans des zones telles que les marécages ou les zones de passage des oiseaux migrateurs’. Les Etats membres vont avoir à définir des zones où mettre en place des mesures qui pourraient aller jusqu’à ‘garder les volailles à l’intérieur’.
Et les appelants?
Photos : Pascal Farcy
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le 17 octobre 2005 à 12:00
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