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C’est officiel, l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) vient de confirmer la présence du virus H5N1, de la grippe aviaire, dans un élevage de 11 000 dindes situé sur la commune de Versailleux, dans le département de l’Ain. Alors qu’au moins 400 dindes sont mortes de la maladie, l’ensemble des volailles de l’élevage a été euthanasié puis détruit pour éviter toute contamination, tandis que les bâtiments sont en cours de désinfection.
Le virus H5N1 identifié dans l’élevage serait l’homologue à 99 % de celui identifié sur le canard sauvage trouvé dans la commune de Joyeux, le 18 février dernier. Si une étude épidémiologique est en cours pour déterminer la façon dont l’élevage a pu être contaminé alors qu’il était confiné et, a priori, sans contact avec l’extérieur, le vétérinaire de l’exploitation avance une hypothèse. Selon lui, de la paille utilisée comme litière pourrait être à l’origine de l’infection, le lieu de stockage étant accessible aux oiseaux sauvages.
Après avoir été épargné par la grippe aviaire, le virus H5N1 fait donc une entrée en force dans l’hexagone, puisque suite aux 2 premiers cas diagnostiqués les 18 et 22 février, sur 2 canards sauvages morts (également dans l’Ain), la France est le premier pays de l’Union européenne où un élevage avicole est contaminé par ce virus. La première conséquence économique ne s’est pas fait attendre, le Japon ayant annoncé qu’il suspendait ses importations de volailles en provenance de la France, qu’elles soient sous forme de viande, de foie gras ou d’abats.
Alors que les mesures de confinements ont été renforcées, la Commission européenne a donné son accord à la France et aux Pays-Bas pour la vaccination comme alternative au confinement des volailles, pour les éleveurs qui le souhaitent. Cependant la vaccination nest pas sans risque, car elle n’est pas efficace à 100% et peut retarder la détection dun foyer infectieux. Pour ces raisons, des oiseaux sentinelles, non-vaccinés, doivent être présent dans les élevages et des prélèvements réguliers devront être effectués sur les animaux vaccinés.
Rappelons que le virus de la grippe aviaire a d’ores et déjà entraîné la mort ou l’abattage d’environ 200 millions de volatiles dans le monde. Depuis sa réapparition en 2003, 170 personnes auraient été contaminées, dont 92 en sont mortes, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
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le 25 février 2006 à 12:00
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