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Le navire de Greenpeace lEsperanza vient dachever deux semaines de course-poursuite avec des bateaux de la flotte de chasse japonaise, dans locéan Antarctique. Cette opération de lONG a permis de bloquer totalement la chasse à la baleine pendant une quinzaine de jours.
Greenpeace estime que pour atteindre leur objectif annuel de 1000 baleines, les bateaux japonais tuent en moyenne huit petits rorquals par jour et un rorqual commun tous les deux jours. Ainsi, daprès Greenpeace, ces deux semaines de harcèlement ont permis, à plus dune centaine de baleines, déchapper aux bateaux japonais. Faute de carburant, le navire Esperanza, a été contraint de quitter la zone pour rejoindre lAustralie.
Avant de quitter la zone, Sakyo Noda, de Greenpeace Japon, a adressé par radio à léquipage du bateau japonais le message suivant : « Nous savons que vous avez eu ces dernières semaines lordre de Tokyo de ne pas tuer de baleine en notre présence
Demandez-vous pourquoi il vous faut ainsi vous cacher et agir sans témoin gênant sil ny a aucun problème avec votre programme de chasse ! »
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Ci joint un article trouvé sur internet :27/01/2008 Greenpeace protège les baleiniers japonais de Sea Shepherd
LEsperanza de Greenpeace vient darrêter de poursuivre le navire usine japonais Nisshin Maru et retourne en Nouvelle Zélande.
Le second du Steve Irwin, Peter Hammarstedt a appelé le chef de la campagne de Greenpeace, Karli Thomas, à bord de lEsperanza pour demander la position du Nisshin Maru. Elle a répondu quil nétait pas nécessaire que Sea Shepherd ait les coordonnées du Nisshin Maru parce que lOceanic Viking continuerait de filmer les activités du navire usine pour continuer le travail que Greenpeace avait fait.
En dautres termes, M. Hammarstedt demanda, « Vous ne vous souciez guère que Sea Shepherd empêche le massacre des baleines maintenant que vous partez ? », Mademoiselle Thomas répondit que Greenpeace navait aucune intention de coopérer avec Sea Shepherd et raccrocha.
Depuis le début de cette campagne, Sea Shepherd a essayé de coopérer avec Greenpeace. Sea Shepherd a donné les coordonnées des baleiniers à Greenpeace lan dernier, et celles des vaisseaux harponneurs cette année. Sea Shepherd a aussi offert à Greenpeace de partager notre hélicoptère avec Greenpeace. Toute tentative pour coopérer et montrer un front uni a été repoussée par Greenpeace.
« Je me demande vraiment quelle motivation a Greenpeace de venir ici année après année, » a déclaré le Capitaine Paul Watson. « Leurs campagnes consistent toujours à se montrer dans des canots pneumatiques, tendre des banderoles, et filmer des baleines en train de mourir. Les choses ont changé de façon spectaculaire depuis que Sea Shepherd intervient. Les baleines ne meurent pas quand nous sommes là. A la place, les baleiniers fuient et continuent de fuir. Les baleiniers ne se sont jamais enfuit devant Greenpeace, et ils ne fuyaient pas devant eux cette année non plus. Même les baleiniers ont admis quils fuyaient le Steve Irwin de Sea Shepherd. »
Ce que le public ne sait pas, cest que Greenpeace lance une énorme campagne de récolte de fonds chaque année pour lever des millions de dollars pour une campagne où ils nen dépensent quune fraction. En plus de publicité télévisée, Greenpeace a acheté des droits pour faire de la publicité en ligne sur des sites de journaux majeurs, Google, et autres media. Chaque fois que quelquun clique dessus, une histoire de baleine saffiche et on demande à faire des dons pour Greenpeace.
« Tout cela est très bien, » a dit le Capitaine Paul Watson. « Mais avec le montant des revenus que Greenpeace récolte, pourquoi repartent-ils déjà ? Ils devraient aller au port le plus proche, refaire le plein, et redescendre pour continuer leur campagne. Les baleiniers y sont pour encore deux mois. Assez de temps pour refaire le plein et repartir. Mais ils ne le feront pas. Ils ont leurs photos et ils ont leurs histoires, et cest suffisant pour générer un programme dappel de fonds pour le restant de lannée. »
Si Sea Shepherd en avait les ressources, le Steve Irwin referait le plein et repartirait, mais le budget annuel de Sea Shepherd de 2 millions de dollars est très faible comparé au budget de Greenpeace qui excède 100 millions de dollars.
« Nous ferons tout ce que nous pourrons avec les ressources dont nous disposons, mais je peux vous dire ceci, » a déclaré le Capitaine Paul Watson. « Si nous avions une fraction du budget de Greenpeace, nous aurions deux navires ici du début de la saison de chasse à la fin. »
Le Steve Irwin de Sea Shepherd continue de poursuivre les vaisseaux harponneurs dans le sanctuaire baleinier de lOcéan Austral. Le navire japonais Fukuyoshi Maru 68 continue de suivre le Steve Irwin pour tenir la flotte au courant de la position du Steve Irwin.
« Du fait de la présence de ce navire espion, nous ne pourrons pas rattraper les baleiniers, mais nous pouvons continuer de les poursuivre et les garder en fuite, et sils fuient, ils ne pourront pas chasser, » a dit le Capitaine Paul Watson.
A vous, de juger
Greenpeace est rentrée à la maison mais le combat n’est pas fini. Voici les informations d’une autre ONG, aussi en Antarctique pour lutter contre ce massacre illégal, qui a la ferme intention de continuer à bloquer la flotte japonaise.
http://www.seashepherd.fr/news.html#
Un article Le Point du 31 janvier 2008 :
http://www.lepoint.fr/content/a_votre_sante/article.html?id=221553
Croisons les doigts pour ces magnifiques créatures.
L’action de Greenpeace dans le sanctuaire baleinier austral est certes remarquable, mais l’organisation a besoin d’argent pour naviguer, et demande de l’aide.
Au sujet de la « lutte » entre Greenpeace et « Sea Sheperd », je n’ai pas lu l’article en question, mais elle est fort possible car ces deux ONG ne peuvent pas se voir en peinture. Comme d’ailleurs la plupart des ONG faisant le même travail dans un même domaine, l’esprit de clocher régnant un peu trop en leurs murs, chacune voulant tirer la couverture à soi et méprisant le travail des « collègues ».
Cet état d’esprit est malheureusement fréquent chez la plupart des organisations et groupes naturalistes les plus divers, à commencer par les groupes ornithologiques français qui sont tous « meilleurs » les uns que les autres. Ayant eu affaire à ce genre de joyeuse mentalité dans le passé (années 1970-1984) chez les « ornithos », j’ai cessé d’appartenir à toute organisation.
Je pensais que cet esprit s’effritait avec le temps mais il n’en est rien.
En gros ,chez Greenpeace, « On est les meilleurs » ; chez Sea Sheperd, « We are the best », et à la LPO, « Tous les autres sont nuls ». Lassant !
C’est un peu plus compliqué qu’une guéguerre médiatique entre ONG.C’est une rancune qui remonte à loin. Il faut savoir que Watson a été co-fondateur de Greenpeace qu’il a quitté en 1977. Plus d’infos sur le site de Sea Shepherd.
De plus, Sea Shepherd a transmis les coordonnées de la flotte japonaise à Greenpeace, son intention était de travailler en collaboration, mais Greenpeace a refusé. Cette ONG doit justifier les millions de dollars que lui rapporte sa campagne contre la chasse à la baleine…




