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Les dates de fermeture de la chasse aux oiseaux migrateurs viennent d’être publiées. Pour la première fois elles respectent scrupuleusement la jurisprudence du Conseil dEtat et devraient, ainsi, évitées le traditionnel flot de recours des associations de protection de la nature. Le ministre a retenu le 20 février pour les cailles des blés, bécasses des bois et tourterelles, tandis que les grives, pigeons et merles verront leur période de chasse se clôturer au 10 février. Pour toutes les autres espèces d’oiseaux migrateurs, le 31 janvier est la date retenue pour la fermeture de la chasse sur l’ensemble du territoire.
La question dun échelonnement des dates en fonction des lieux et des espèces a été examinée, mais cette option n’a pas été retenue faute de données scientifiques validées et de l’absence de son débat au sein des instances cynégétiques.
La satisfaction semble être de mise dans le monde naturaliste, alors que pour le parti Chasse – pêche – nature et traditions (CPNT) ‘Le ministre de l’écologie vient une fois de plus de céder à l’intégrisme anti-chasse’. Ce sentiment n’est évidemment pas partagé par le ministère de l’écologie qui considère que ces dates de fermetures apportent une sécurité juridique plus grande et ‘
protègent en particulier les chasseurs contre des remises en cause incessantes devant la juridiction nationale et contre lincertitude qui en résulte quant aux dates effectives où ils peuvent pratiquer’.
Notons néanmoins que la ligue ROC rappelle, à juste titre, que la chasse doit prendre en compte létat de conservation des espèces et que l’on chasse en France des espèces migratrices que nos voisins européens sefforcent de préserver.
Cette évolution ministérielle se cantonne pour le moment à une conformité avec la législation, rien ne semble devoir évoluer en matière de partage de la nature pour les différents usagers (chasseurs, sportifs, randonneurs, simple promeneur). Les non-chasseurs devront donc continuer de cohabiter avec la chasse, notamment le dimanche, journée où l’on trouve le plus grand nombre de chasseurs en présence du plus grand nombre d’autres personnes dans la nature. L’ASPAS, en pointe sur ce dossier, demande à ce titre au gouvernement de prendre ses responsabilités et, tout en renforçant les règles de sécurité, d’interdire la chasse le dimanche.
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le 20 janvier 2005 à 12:00
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