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Actuellement en faillite, l’élevage industriel de poules pondeuses « Alsace ufs » basé à Kingersheim, en Alsace, nest plus en mesure dalimenter ses volailles, désormais à lagonie. Selon lassociation de défense des droits des animaux L214, des milliers de poules sont déjà mortes faute de nourriture et de soins, les cadavres samoncelant dans les cages. Le 17 novembre dernier, alertés par les plaintes de riverains face à la prolifération de mouches, les services sanitaires ont, en effet, constaté létat dabandon de lélevage alsacien. Pour contrer tout risque sanitaire, outre lévacuation des fientes, les 140 000 poules survivantes attendent dêtre envoyées vers des abattoirs belges.
Si L214 admet quà ce stade une euthanasie massive reste la seule option envisageable, elle entend uvrer à éviter que ce scénario se reproduise. Selon elle, il existe une dizaine d’exploitations de cette capacité en France où « 80 % des poules pondeuses vivent dans des conditions de ce type ». Selon les déclarations de leurs représentants respectifs, les associations L214 et Animalsace ont ainsi lintention de déposer plainte devant le tribunal de grande instance de Mulhouse pour acte de cruauté envers animaux et maltraitance. En France, environ 37 millions de poules pondeuses sont ainsi enfermées à vie, retenues dans des cages dont la surface avoisine celle d’une feuille A4, avec pour plancher un grillage. Toutefois, linterdiction des cages de batterie de ponte conventionnelles, devant entrer en vigueur à compter de 2012, devrait faire évoluer durablement ces pratiques.
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le 22 novembre 2010 à 12:00
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Il est plus que temps de faire appliquer cette interdiction, car tant de barbarie est impensable (et encore plus impensable est le fait que les consommateurs ne soient pas dissuadés d’acheter des produits issus de tant de torture).
Mais cette interdiction suffira-t-elle à « faire évoluer durablement ces pratiques » ? J’en doute, car comment l’appliquer concrètement ; les éleveurs vont invoquer (et le font déjà) des travaux coûteux à mettre en uvre, et comment aménager suffisamment d’espace pour tant d’animaux ?
Il ne faut pas s’attendre à une révolution ; comme les veaux, les poules gagneront au mieux quelques centimètres carrés.
Il faut surtout, pour leur bien-être, que nous revoyions nos pratiques alimentaires, car nous sommes les deuxièmes consommateurs d’ufs au monde, et cet excès (outre les problèmes sanitaires qu’il engendre) contraint nos gallinacés à « vivre » dans des conditions d’une horreur indescriptible et à subir des sévices systématiques (coupe du bec, notamment).
Tout cela est construit sur le modèle habituel de la rentabilité maximale à court terme , au mépris du vivant, au mépris de la vie, au mépris de l’autre, et ce type de « raisonnement » (qui est en fait tout le contraire) a déjà montré ses limites et on a pu constater qu’il se retournait tôt ou tard contre ses auteurs.
Non contents de leurs infliger une misérable existence n cages, ils leurs font subir une mort encore plus misérable.
Une maltraitance légale + une maltraitance punissable, et beaucouip trop de souffrances pour ces animaux-machines.
Comment tolérer cette souffrance, au nom du profit? Même pas, puisque ces camps de concentration pour ce qui porte le nom de « poule » n’assurent pas la rentabilité escomptée par les persécuteurs-éleveurs-fossoyeurs!
Les services sanitaires avaient été alertés depuis… 2000 soit 10 ans… Mais ici dans le Haut Rhin on détient de tristes records (par exemple celui des abandons d’animaux de compagnie pendant l’été), on a une SUPER SPA qui publie régulièrement son dégoût pour les chats abandonnés… par exemple… dans le journal l’Alsace… et tout le monde fait semblant de ne pas savoir… ici l’hypocrisie c’est comme le dépassement des honoraires médicaux… c’est un sport local très développé !!!
Afin de faire prendre conscience aux éleveurs industriels qu’il y a d’autres solutions pour produire des ufs, nous pouvons choisir des produits certifiant que les animaux sont respectés et bénéficient de suffisamment d’espace lorsque nous faisons nos achats. Lélevage en plein air permet délever des animaux de grande qualité, il ne concerne malheureusement quune faible partie des élevages européens. Nous pouvons les encourager en choisissant leurs produits qui sont certes plus chères mais de meilleur qualité.




