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Le journal d’information scientifique en ligne PLOS ONE a publié le 8 janvier 2014 une étude sur l’évolution des capacités de pollinisations des abeilles domestiques (Apis mellifera) par rapport aux surfaces agricoles européennes. Les auteurs de l’étude ont considéré que les données statistiques étaient suffisamment fiables pour mener à bien une analyse à grande échelle sur 41 pays d’Europe.
Au niveau global, ce sont, d’après le chercheurs de l’Université de Reading à l’origine des travaux, près de 13,4 millions de colonies d’abeilles qui manqueraient pour assurer une pollinisation optimale des cultures des 41 pays audités. De plus, sur la période 2005-2010 les besoins en pollinisation ont augmenté cinq fois plus rapidement que le nombre de colonies d’abeilles. Cet important écart serait en grande partie dû à la forte progression des surfaces de cultures oléagineuses, comme le colza et le tournesol, liée à la politique européenne de développement des agrocarburants.
Il existe de grandes disparités entre les différent pays. Ainsi, une large moitié des pays se trouve avec un déficit préoccupant et, les chercheurs désignent particulièrement la Moldavie, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie. Parmi les grands pays d’un point de vue superficie, le Royaume-Uni se trouve maintenant dans la situation la plus délicate et ne dispose que d’un quart des abeilles domestiques nécessaires à une pollinisation adéquate des cultures.
Dans leur étude, les scientifiques mettent en avant le fait que désormais l’agriculture européenne est de plus en plus tributaire d’autres types de pollinisateurs tels les abeilles sauvages, les bourdons, les syrphes… Ils soulignent qu’au niveau européen, aucune réelle politique aussi bien agricole qu’environnementale n’est mis en œuvre pour assurer la protection de ces pollinisateurs dits « sauvages ». Lors de la publication, le Professeur Simon Potts, qui a mené l’étude, a déclaré: «Nous allons vers une catastrophe …Cette étude a montré que la politique des biocarburants de l’UE a eu une conséquence imprévue en nous rendant plus dépendants de pollinisateurs sauvages. »
Le rôle et l’importance des pollinisateurs sauvages devraient sans aucun doute être mieux pris en compte. Une autre étude, parue début 2013 et basée sur des observations d’une quarantaine de types de cultures sur les cinq continents, tend à démontrer que les abeilles sauvages sont de bien meilleurs pollinisateurs que les abeilles domestiques. De plus, une meilleure attention portée aux pollinisateurs sauvages ne pourrait être que bénéfique à la biodiversité et aux équilibres naturels.
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le 16 janvier 2014 à 07:00
95 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
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pour info
sujet toujours passionnant
Amitiés Michel
Et on arrête les pesticides quand ?????
Le problème vient évidement des pesticides mais la raison fondamentale c’est la surpopulation humaine qui pour vivre oblige à produire toujours plus de nourriture avec toutes les conséquences que nous connaissons.
Désinformation !
On voudrait nous faire croire que ce sont les productions agricoles qui augmentent et les colonies d’abeilles qui ne peuvent suivre ?!
Alors qu’en réalité les puissants lobbys de la chimie manipulent les agriculteurs (et les politiques) pour qu’ils empoisonnent la terre, l’environnement et les consommateurs au motif d’une agriculture toujours plus productiviste. Les produits chimiques dispersés sur les cultures, quand ce ne sont pas les semences elles-mêmes qui en imprégnées, appauvrissent les sols, détruisent la bio-diversité et sont la cause réelle de la dispersion tragique et inexorable des colonies d’abeilles.
lire « disparition » et non pas « dispersion » des colonies
A Varenge. Mais non, pas du tout. Le problème vient de nos modes de vie et de notre gaspillage. Au moins 30% de la nourriture produite est jetée. Notre consommation de viande a plus que doublé en 50 ans (et nécessite une production de céréales bien plus importante). Notre consommation frénétique de carburants nous conduit a produire des biocarburants qui en plus de prendre sur notre part alimentaire augmente les émissions de CO2 et accélère le réchauffement climatique. La Terre peut porter sans problème ses 7 milliards d’habitants à condition que les 20% plus riches retrouvent la raison.
Il est clair que pour des pays cités dans l’article, il n’y a pas de problème de surpopulation.
Il faut apprendre à mieux respecter la nature.
Il faut arreter les pesticides et developper l’apiculture.
effectivement varenge, le problème vient des pesticides, c’est un constat que l’on connait depuis bien longtemps. Cependant, je ne suis pas d’accord avec toi car on peut très bien nourrir toute la planète, même les 1.200 000 de personnes qui souffrent de la faim en pratiquant l’agroécologie, la permaculture et en se réappropriant la souveraineté alimentaire.
Je me suis tourné sur ces sujets à l’issu de mes études en aménagement des parcs et jardins, et aujourd’hui, je découvre ce nouvel ordre mondial qui tend à se mettre en place au détriment de notre santé et de celui de notre planète.
Il faut non seulement arrêter de polluer stopper les pesticides ne plus jeter de produits par helico pour soit disant tuer les chenilles etc.. etc.. Les abeilles ne seront plus empoisonnées et finiront par s’y retrouver,laissons faire la nature vivons plus sainement,comme le faisaient nos anciens.
« Le problème vient évidement des pesticides mais la raison fondamentale c’est la surpopulation humaine qui pour vivre oblige à produire toujours plus de nourriture avec toutes les conséquences que nous connaissons. » C’est pas un problème de surpopulation, Madame ou Monsieur, c’est un problème d’utilisation des production agricoles… viandes…agrocarburants… gaspillages… On a suffisament de savoir faire pour nourrir 15 Milliards d’humains en production biologique… Chiche, on essaye !
Les 3 commentaires précédent sont plein de bon sens mais la surpopulation est un problème qui ne pourra jamais être résolu et s’en est bien le cœur. Tant que nos technocrates ne lutterons pas contre les lobbys de l’industrie agro-alimentaire, personne ne pourra lutter pour faire machine arrière. Je voudrais tant gommer cette négativité qui nous habite mais regardons les choses en face ……….
Quand cette catastrophe alimentaire va être là, vous allez voir tout ces chefs d’états et autre politiques courir partout en disant: « c’est pas nous , c’est pas notre faute… »
Adoptons des ruche si possible, protégeons nous-même ces petites bêtes, nous qui
avons conscience de leur valeur et préciosité…
Tous les commentaires ci-dessus résument la gravité de ce sujet et les réflexions sont extrêmement pertinentes. La surpopulation est un des terribles handicaps, mais les gouvernements sont volontairement incompétents. je suis à me demander s’ils ne souhaitent pas une guerre pour clarifier la situation. Sans aucun discernement, aucune étude d’impact les technocrates de l’EU lancent des projets dangereux que chaque état met en application de peur des représailles. La FRANCE est au premier rang pour la soumission
Je ne sais pas pourquoi vous parlez tous de la disparition des abeilles domestiques, sans doute par « réflexe » ? En effet, l’article ne fait absolument pas état de la chute du nombre de colonies comme cause mais bien d’une AUGMENTATION des cultures qui en ont besoin, d’où une baisse mais relative. Autrement dit, en réduisant la production de plantes pour les agrocarburants on pourrait peut-être (les données fournies ne permettent aucun calcul) retrouver une quantité d’abeilles suffisante pour les cultures alimentaires. (De toutes manières, pour les agrocarburants le rendement énergétique est médiocre à cause de l’énergie d’exploitation nécessaire, inclus la fabrication des pesticides et engrais.)
Et surtout ils parlent de l’importance des pollinisateurs sauvages qui ont un rôle important à jouer et que l’on prend souvent peu en considération. Les pollinisateurs sauvages de part leur diversité pollinisent beaucoup mieux, or il est également prouvé que les abeilles domestiques peuvent rentrer en concurrence avec les pollinisateurs sauvages.
Donc la solution n’est pas d’augmenter les abeilles domestiques (qui ne sont pas des souches locales et qui sont et ont été vectrices de nombreuses maladies) mais de rendre à la nature sa place et son rôle. En effet, moins de pesticide, une agriculture plus raisonnable. Et malheureusement l’accroissement de la population empiète sur les habitats naturels qui sont des gîtes pour tous ses pollinisateurs. Cette perte d’habitat est en effet amplifié par l’augmentation des surfaces agricoles qui de sûrcroit sont des monocultures sans refuges de types haies, buissons…pour toutes la biodiversité
Tout est à repenser…
Effectivement, la guerre semble inéluctable pour réduire sensiblement la surpopulation, à commencer par la civile qui sera urbaine. Pas une bonne nouvelle pour les abeilles, qui se portent mieux en ville qu’à la campagne !
Si. La surpopulation est un problème. Même s’il est possible de nourrir 15 M de personnes..(?), ce qui reste à prouver, la pression humaine sur la biodiversité et les ressources naturelles est d’ores et déjà bien trop important pour être tenable. Nous sommes en train de piller la planète et je ne vois pas comment la génération suivante pourra ne pas subir un déclin…
Et puis la question ne se résume pas qu’à une quantité de personnes potentiellement possible à nourrir. Si c’est pour vivre comme des poules en cages à quoi bon? Et de toutes façons nous sommes dans un espace fini, la population ne peut croître indéfiniment! La question est donc jusqu’à combien? Il semblerait que 1 à 2 milliards soit raisonnable. N’oublions pas que nous sommes responsable de la 6èm plus grande extinction d’espèces de tous les temps. Au vu d’une échelle de temps de plusieurs centaines de millions d’années, comment ne pas voir là une catastrophe qui dépasse de loin tous nos petits soucis économiques et autres?




