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Alors que les discussions battent leur plein dans les hautes sphères européennes afin de décider de lorientation à donner à la Politique commune de la pêche, lassociation internationale de protection des milieux marins, Oceana, revient sur lépineuse question de la pêche à lanchois dans le Golfe de Gascogne. Fermée en juillet 2005 pour préserver de très faibles effectifs largement entamés par des captures excessives au cours des années 1990, lespèce bénéficiait jusqualors dun peu de répit. Pourtant, malgré les mesures engagées, les populations danchois de la région peinent à se reconstituer, leur état actuel nétant guère propice à une réouverture de cette pêcherie.
Un constat que Oceana tente de faire entendre aux autorités espagnoles, françaises et européennes impliquées dans la gestion des pêcheries de cette partie de locéan Atlantique. Daprès Jose Rodriguez, scientifique marin dOceana Europe : « Les cinq premières années de cette décennie ont représenté une gestion désastreuse avec pour conséquence une aggravation sérieuse de la situation des anchois dans cette région ». Aussi, même si des signes de récupération viennent à poindre, lespèce est loin dêtre tirée daffaires pour autant. De fait, le « recrutement », à savoir lentrée de nouveaux individus, de lannée passée sest avéré être lun des plus bas de ceux enregistrés au cours des dernières années.
Jouant un rôle déterminant dans les délibérations relatives au devenir de la pêche à lanchois, les scientifiques ont évalué à 33 000 tonnes la « biomasse de précaution minimum des reproducteurs ». Daprès Oceana, une réouverture de la pêche à lanchois, même avec des quotas réduits, alors que la biomasse est inférieure à ce minima, pourrait sérieusement remettre en question la survie de lespèce et, par là même, celle des activités de pêche qui en dépendent.
Initiées au cours du printemps dernier, des campagnes denquêtes destinées à surveiller lévolution des populations danchois viennent tout juste de sachever. Leurs résultats devraient être très prochainement communiqués et apporter un éclairage nouveau sur lactuel débat autour dune possible reprise de cette pêcherie. Pour lassociation, il est vital que les instances décisionnaires sen remettent aux avis scientifiques, arguant quune réouverture prématurée pourrait annuler les efforts fournis jusquici pour préserver lespèce et le marché quelle alimente. Un point de vue que les pêcheurs ont dû mal à partager, ces derniers réclamant à corps et à cris la reprise de leurs activités, même sous quotas imposés.
Lanchois est loin dêtre la seule espèce marine pour laquelle la problématique dune pêche régulée et responsable se pose. Ainsi, Ricardo Aguilar, directeur de la recherche et des projets dOceana Europe déclare : « La situation des stocks du golfe de Gascogne exige une prise de responsabilité générale car les stocks des autres espèces de cette mer comme le merlu, la langoustine ou la lotte ne se trouvent pas non plus dans de bonnes conditions ». Alors que nous payons aujourdhui la note pour nos excès passés, il serait bon de ne pas reproduire les mêmes erreurs sous peine de se priver définitivement de ces ressources.
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le 28 mai 2009 à 12:00
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Moi, de toute façon, j’aime pas les anchois. Alors je suis pour l’ARRÊT TOTAL et DÉFINITIF de leur pêche!!!




