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Juste avant la démission du gouvernement Raffarin, mais après le référendum
, 2 textes concernant les élevages industriels ont été publiés au Journal officiel, signés par les ministres de l’agriculture et de l’écologie.
Le premier texte autorise l’extension des élevages industriels dans les zones identifiées comme étant déjà en excédent d’azote, avec les apports de fumier produits par ces élevages (ZES). Cette mesure concerne 140 cantons français où la pression du cheptel est trop importante et conduit, par le ruissellement et l’infiltration de l’azote et du phosphore, à la dégradation de la ressource en eau et à la prolifération des algues vertes sur les plages.
Le deuxième texte concerne la limite d’épandage des lisiers par rapport aux maisons et aux campings. Celle-ci est ramenée de 50 à 15 mètres, lorsque l’exploitant injecte directement le lisier dans le sol. Simultanément, la distance d’épandage, vis-à-vis des rivières ‘protégées’ par une bande enherbée, passe de 35 à 10 mètres.
Alors que toutes les études dénoncent la pollution des eaux principalement par le secteur agricole (pesticides, épandage de fumier et lisier), l’application des 2 textes va dans le sens d’une plus grande permissivité pour ces différents épandages, avec à la clé une contamination qui ne fera qu’augmenter. La Bretagne est particulièrement touchée, puisque sur les 140 cantons concernés, 104 s’y trouvent.
La publication, en catimini, de ces textes est dénoncée par l’association Eau et rivières de Bretagne, qui a décidé de saisir la Cour de justice européenne.
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