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Réalisée par des chercheurs de lUniversité de Sherbrook au Québec (Canada), une étude a démontré pour la première fois la présence de pesticides associée à des aliments génétiquement modifiés (GM) dans le sang de femmes enceintes, de ftus et de femmes non enceintes. Détectés dans des prélèvements sanguins de femmes habitant la ville de Sherbrook, les pesticides et leurs résidus trouvés sont des herbicides à base de glyphosate ou de glufosinate et de protéines insecticides Cry1Ab. Or, comme le souligne lassociation InfOGM, ces femmes et leurs maris nayant jamais travaillé au contact de tels produits, le régime alimentaire, décrit comme « typique dune zone industrialisée du Canada », apparaît comme la principale voie de contamination.
Bien quaucune analyse du panier alimentaire nait été effectuée afin dévaluer la quantité de résidus de pesticides présents dans les aliments, les scientifiques jugent « concevable que la majorité de la population y est exposée via leur alimentation quotidienne » eu égard à la forte présence daliments GM (soja, maïs, pommes de terre
). De fait, selon InfOGM, après environ quinze années de commercialisation en Amérique du Nord, près de 100 % de plantes GM commercialisées sont finalement modifiées pour tolérer un herbicide, produire une protéine insecticide ou disposer des deux caractères.
Les résultats de létude sont, en ce sens, éloquents. Les auteurs de létude ont ainsi trouvé dans le sang de trente femmes enceintes des résidus de glufosinate (chez 100 % des femmes prélevées) et des protéines Cry1Ab (93 % des femmes prélevées). Dans le cordon ombilical, ont été décelés des résidus de glufosinate (100 %) et des protéines Cry1Ab (80 %). Enfin, dans le sang de 39 femmes non enceintes, on a constaté la présence de glyphosate (5 %), de glufosinate (18 %), de résidus de glufosinate (67 %) et de protéines Cry1Ab (69 %).
Selon les chercheurs canadiens, lanalyse des concentrations des molécules ciblées est une première. Aussi, dans la mesure où règne la plus totale ignorance quant aux troubles gynécologiques et obstétriques associés aux molécules chimiques présentes dans lenvironnement, les experts jugent nécessaire la poursuite des recherches dans les domaines de la nutrition, la toxicologie et la reproduction.
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