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De 400 hectares lannée dernière, les jachères apicoles sont passées à près de 1 000 hectares pour la saison 2007. Si les chiffres restent modestes : 61 sites répartis dans 41 départements (1), pour des surfaces allant de 3 à 130 hectares, les jachères apicoles se développent fortement avec une augmentation de 250 % des surfaces par rapport à lan dernier.
Promues par le réseau ‘Biodiversité pour les abeilles’, ces jachères ont été initiées à partir de lexpérience de Philippe Lecompte, apiculteur bio qui les a testées sur la Montagne de Reims dès 1992. Aujourdhui président du réseau, P. Lecompte se réjouit de leur démultiplication en 2007, même sil se garde de tout triomphalisme. Néanmoins, loptimisme est de mise, puisque selon Pierre Testu, porte-parole de lorganisation, la surface actuelle devrait être multipliée par 3 en 2008, pour atteindre 10 000 hectares dans quelques années.
Il est à noter que chaque jachère est prise en charge par les acteurs locaux : les agriculteurs donnent de leur temps pour planter les parcelles, les apiculteurs mettent à disposition leurs ruches, tandis que les coopératives locales prennent généralement en charge les graines. Néanmoins, pour remplir les objectifs de multiplication des années à venir, la question du financement se pose. Aussi, le réseau compte, après avoir fait une nouvelle fois la preuve du bien-fondé des jachères apicoles, bénéficier enfin dun soutien financier institutionnel pour aller plus de lavant.
Pour mémoire, même sur de très petites surfaces, les jachères apicoles ensemencées avec des variétés florales riches en pollen et en nectar, sans recours à des pesticides, sont plébiscitées par les abeilles. Lexpérience montre quune plantation de fleurs bien menée, sur seulement 0,5 % du territoire fréquenté par les mouches à miel, peut contribuer jusquà 68 % de la qualité de leur ‘bol alimentaire’. Ainsi, pour le réseau, ‘Les jachères, aussi petites soient-elles, pallient au dérèglement de la biodiversité’, dautant que les abeilles ne sont pas les seules à profiter de ce havre de nature, nombre dinsectes, oiseaux et autres animaux le fréquentant.
Notons que, si les jachères sont également utilisées pour la culture des biocarburants, actuellement, selon Pierre Testu, il ny a pas de concurrence en terme de surface, le développement des jachères en apportant la preuve.
photo © E. Pioger
1- Ain, Aisne, Allier, Alpes de Haute Provence, Ardennes, Aube, Calvados, Charente Maritime, Cher, Côte dOr, Côtes dArmor, Dordogne, Eure, Finistère, Haute Garonne, Gironde, Hérault, Indre, Isère, Jura, Loire-Atlantique, Loiret, Maine et Loire, Manche, Marne, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas de Calais, Puy de Dôme, Haute Pyrénées, Bas Rhin, Haut Rhin, Haute Saône, Saône et Loire, Haute Savoie, Seine et Marne, Tarn, Vienne, Vosges.
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