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On recense 1,5 million de pêcheurs artisans au large des côtes dAfrique occidentale, ce secteur de la pêche faisant vivre plusieurs millions de personnes. Toutefois, la modeste prospérité de ces pêcheurs africains est mise à mal par la venue dans cette région de navires de pêche industriels, notamment dorigine européenne. Victimes de lépuisement des stocks des eaux européennes quils ont eux-mêmes orchestré, ils sexpatrient pour piller dautres ressources. Outre quelle ôte le pain de la bouche à ces populations, cette concurrence déloyale rend de plus en plus difficiles et dangereuses les conditions de travail des pêcheurs locaux. Face à la diminution des stocks de poissons, ces derniers sont contraints de séloigner toujours plus des côtes et dallonger le temps passé en mer, à bord de leurs « petites pirogues mal équipées », sexposant à des risques de collision avec les bateaux industriels.
Pour dénoncer ce pillage des eaux africaines, Greenpeace a interpellé au large de la Mauritanie, le 2 mars dernier, le Theadora Maartje, un chalutier usine battant pavillon allemand. LONG a récidivé le 8 mars dernier, empêchant le même bateau « dentrer en phase de pêche active ». Un chalutier usine de cette envergure peut capturer en une journée autant de poissons que 56 embarcations traditionnelles mauritaniennes en une année.
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le 13 mars 2012 à 12:00
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Tout cela pour pour que nous puissions acheter moins cher et les centrales d’achat se goinfrer
Le pillage des zones de pêche africaines est autorisé par les gouvernements africains interéssés. Ce sont ces derniers qui vendent les droits de pêche sur leurs eaux territoriales.Ce pillage, car il s’agit bien d’un pillage ,est à mettre en parallèle avec celui des siècles passés lorsque les potentats africains vendaient leurs sujets pour »le commerce du bois d’ébène »
La »matière première » a changé mais pas les mentalités.




