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Intitulé « LEtat des ressources mondiales en terres et en eau pour lalimentation et lagriculture », un nouveau rapport de la FAO (1) alerte une fois encore sur le défi agricole soulevé par les 9 milliards dhabitants à nourrir, attendus dici 2050. Si la production vivrière a connu une forte croissance au cours des 50 dernières années, elle sest détériorée en terme de qualité, soumise à des systèmes dexploitation intensifs. Entre 1961 et 2009, alors que les terres cultivées de la planète ont augmenté de 12 %, le boom des rendements des principales cultures a permis à la production agricole de croître de 150 %. Mais cette envolée a un prix à payer. A lheure actuelle, un quart des ressources en terres mondiales sont dans « un état de dégradation extrême », 8 % sont « modérément dégradées », 36 % sont « stables ou légèrement dégradées » et « 10 % sont en cours de bonification ».
De multiples pressions sexercent désormais sur les quelque 1,6 milliard dhectares des terres à vocation agricole, lesquelles comptent parmi les plus productives de la planète. Elles doivent composer avec la non durabilité de certaines pratiques agricoles et leur impact sur la qualité des sols, laccroissement démographique, les changements climatiques, les pénuries deau, la salinisation et la pollution de leau etc. Cet « effritement progressif de la capacité productive » sobserve dès à présent. De fait, selon le rapport, le ralentissement des taux de croissance agricole dans de nombreux secteurs est un signe avant-coureur de cette non durabilité.
Symptomatique de cette saturation, se dessine un déséquilibre croissant entre loffre et la demande de ressources en terres et en eau, aux niveaux locaux et nationaux. En effet, comme le souligne le rapport, « Le nombre de zones atteignant les limites de leur capacité de production augmente rapidement ». La dégradation des terres touche ainsi tous les continents, et notamment la côte ouest des Amériques, le Bassin méditerranéen dEurope du Sud et dAfrique du Nord, le Sahel et la Corne de lAfrique ainsi que la plupart des régions asiatiques.
Selon la FAO, pour faire face à la croissance démographique et à la hausse des revenus à lhorizon 2050, il faudra accroître de 70 % la production vivrière mondiale. Cela représente un milliard de tonnes de céréales et 200 millions de tonnes de produits de lélevage supplémentaires chaque année.
1- Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture.
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le 29 novembre 2011 à 12:00
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Ce genre de considérations ouvre un boulevard aux OGM (voir l’article sur ce sujet). Puisque nourrir les 9 milliards de bouches est une priorité des priorités (qui dira le contraire?), il FAUT donc augmenter la production coûte que coûte, et donc continuer le délire technologique sans état d’âme (sans morale), et le sac des écosystèmes naturels à notre profit. C’est exactement le même problème que la dette des états (qui n’est qu’un autre aspect du problème que nous évoquons ici): c’est une fuite en avant, dont nous ne pourrons pas nous échapper. Ce n’est pas vraiment une impasse: c’est ce qui se produit en permanence dans les écosystèmes depuis que la vie existe. Une population acquiert un potentiel compétitif élevé, elle explose, évince les autres espèces, mais forcément atteint un jour des limites. Quand je dis un jour, c’est une image: en fait les problèmes de capacité du milieu arrivent très progressivement, et s’intensifient régulièrement, des problèmes de compétition interne à l’espèce, de co-évolution des parasites et des compétiteurs, de santé, des troubles de comportements, etc… Nous sommes déjà bien dedans: il suffit d’allumer sa télé…
+1 !
Viser l’autonomie des communautés locales (entendez leur non-dépendance aux multinationales et pouvoirs étrangers) est la voie du bon sens.
« Donnez (ou plutôt « vendez ») du poisson à qq’un, il mangera un jour. Apprenez-lui à pêcher il mangera toute sa vie ».
Plus que jamais.
Nous avons la solution pour nourrir des milliards d’êtres humains … en mangeant des protéines végétales.
Avec la même surface de terre, on peut nourrir près de 10 fois plus de personnes en alimentation végétale par rapport à la viande.
Nous savons aussi que l’alimentation carnée est à l’origine de : déforestation, pollutions, gaspillage de terre et d’eau.
LA SOLUTION EXISTE encore faut-il l’admettre comme incontournable lorsqu’on se veut écologiste.
permettez-moi de rappeler que 70 % des terres « vivrières » sont réservées pour nourrir les animaux destinés à l’abattoir
La solution : que ces terres soient réservées aux humains et tous boiront à leur soif et mangeront à leur faim. De surcroît, ils ne pataugeront plus dans le sang des animaux massacrés et renoueront avec la santé !




