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En fin de journée, les conclusions du comité de préfiguration de la Haute autorité sur les OGM ont été rendues publics. Elles vont très vraisemblablement conduire le gouvernement à activer la clause de sauvegarde contre la culture du maïs transgénique MON810, modifié pour produire un insecticide et résister à la pyrale du maïs.
En effet, pour le Président du comité, le Sénateur UMP Jean-François Legrand, ‘un certain nombre de faits scientifiques nouveaux négatifs’ ont été relevés au sujet du seul OGM cultivé commercialement en Europe. Ainsi, en présentant ses conclusions au Ministre de lécologie, Jean-Louis Borloo, le Sénateur na pas hésité à émettre des ‘doutes sérieux’ sur les impacts du maïs MON810 à destination de divers micro-organismes non-cibles et sur le lombric, le ver de terre indispensable au bon fonctionnement des sols. Des doutes ont également été mis en évidence concernant limpact de ce maïs sur plusieurs espèces de papillons et sur la faune aquatique du fait de la persistance, en milieu aquatique, de la toxine secrétée par cet OGM.
Au-delà de ces probabilités, les membres du comité ont relevé plusieurs points très contestables dans le dossier dhomologation de lOGM au niveau européen. Il semblerait ainsi que ‘la dissémination à longue distance, sur plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres’ des pollens soit une réalité et, à ce titre, des doutes ont été émis sur la qualité des évaluations des distances de disséminations présentées initialement. De même, la faiblesse des analyses toxicologiques qui ont prévalu pour lautorisation du MON810 est soulignée. En conséquence, le comité recommande que des études complémentaires sur la variabilité de la toxine insecticide Bt, secrétée par lOGM, soient effectuées sur des abeilles mais aussi dautres animaux comme le rat. Dautre part, il est également recommandé de mettre en uvre des études dimpacts de la culture du maïs MON810 sur les différents systèmes culturaux et, dune manière générale, de son intérêt pour lagriculture
Face à ces conclusions, il est de plus en plus probable que le gouvernement va recourir à la clause de sauvegarde (1), prévue dans la législation européenne pour empêcher toute culture de ce maïs. Néanmoins, sachant que, comme tous les autres pays de lUE, la France na pas la possibilité de promulguer une interdiction totale des cultures transgéniques au regard de la législation européenne, il ne pourra donc pas sagir dun ‘moratoire sur les OGM’ comme certaines associations le réclament en vain.
A noter que suite au retrait, hier, du projet de loi sur les OGM qui devait être présenté au Sénat, une nouvelle date dexamen vient dêtre arrêtée au 5 février 2008.
1- La clause de sauvegarde est actuellement utilisée par 6 pays et a été invoquée à 10 occasions : 3 fois par lAutriche, 2 fois par la France (en novembre 1998 pour deux types de colza génétiquement modifiés) et une fois par lAllemagne, le Luxembourg, la Grèce, le Royaume-Uni et la Hongrie. Neuf de ces interdictions sont encore en vigueur, le Royaume-Uni ayant levé la sienne.
A noter que le recours à cette clause impose aux Etats membres de justifier scientifiquement leur demande. Or, jusquà présent, ces argumentations ont systématiquement été rejetées par les instances européennes, les pays ne pouvant maintenir leurs interdictions que grâce à labsence dune majorité qualifiée pour faire tomber leur décision de non-culture du maïs MON810.
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le 09 janvier 2008 à 12:00
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En effet en ces temps troublés où certains dirigeant disent tout et son contraire , mieu vaut être vigilant .On ne peut incriminer un OGM de détruire les vers de terre alors que les pesticides les ont déja serieusement éradiquer .Les OGM sont liées aux autres questions sanitaires de l’agriculture et nos bons élus doivent finir par prendre leurs responsabilité …..
La véritable question pourquoi les multinationale ont toujours refusé de donner les résultat de leurs test (qu’on t-il a caché).
Certains prétendant qu’ils n’y pas de risque car aucun signe est apparu ces dix dernières années aux états unis.De toute façon il a des ogm a peu partout et jamais notifié de façon qu’aucune étude puissent être lancé (certaine maladies humaines aux états unis en forte augmentation)
Les OGM rendrons les agriculteurs dépendant des semenciers à jamais.
La contamination des plantes sauvages.
élimination des autres insectes, augmentation de l’utilisation des produits phytosanitaires.
…




