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Herbicide le plus vendu au monde, le Round Up, produit phare de la firme Monsanto, est aussi lennemi numéro un des organismes de protection de lenvironnement. Sattaquant directement au cur des plantes, il demeure à lintérieur des récoltes, perspective guère réjouissante pour les futurs consommateurs de cette production. Cet herbicide est, en effet, soupçonné dêtre un perturbateur endocrinien, influant sur le système hormonal humain. En outre, son principe actif, le glyphosate serait associé à certains effets sanitaires tels quun risque accru de cancers, de fausses couches et de naissances prématurées.
A la lumière de ces données, on comprend mieux pourquoi, le 16 juin 2009, le MDRGF (1) et Jacques Maret, agriculteur en Charente-Maritime, ont jugé opportun de demander au ministre de lagriculture labrogation des autorisations de mise sur le marché (AMM) de trois formulations de Round Up, sur la base détudes scientifiques. Les trois formules en question sont Express, Extra et GT Plus.
En labsence de retour, les plaignants déposent une requête, arguant que la présence de POEA, « substance active » utilisée comme adjuvant dans les formules incriminées, na pas été prise en compte. Or, une étude réalisée par le Professeur Gilles-Eric Séralini affirmait que le POEA « endommage les membranes cellulaires », « modifie leur perméabilité » et « amplifie la toxicité déjà produite par le glyphosate ».
Si, cette fois, la parole du MDRGF est entendue, elle restera toutefois sans effet. De fait, un courrier du 14 octobre émanant du ministère de lagriculture, et répondant à la demande dabrogation du 16 juin 2009, déclare : « quil ressort des dossiers de mise sur le marché des produits en cause, et notamment de leur composition intégrale qui indique la substance active mais également les surfactants, les adjuvants et les co-formulants contenus dans les produits, quaucune des préparations susmentionnées ne contient de POEA ».
Ne savouant pas vaincu, le collectif associatif a fait appel aux laboratoires Analytika et Gavard afin de mener leur propre expertise. Les résultats savèrent pour le moins éloquents. La présence de POEA est avérée dans deux formulations de Round Up testées, à savoir Express et GT Plus. Contredisant les déclarations officielles, les deux produits ne correspondent donc pas aux formules déposées et homologuées par les services du ministère de lagriculture. En outre, les analyses ont révélé une différence de composition entre deux Round Up pour des formulations ayant le même numéro dAMM, un numéro dAMM devant pourtant correspondre à une formulation unique.
Face à ces dérives, le MDRGF appelle au retrait pur et simple de ces formulations. Dans le cas contraire, il a, dores et déjà, laissé entrevoir la possibilité de porter laffaire devant « les tribunaux compétents ».
A lheure actuelle, la France utiliserait chaque année environ 15 000 tonnes de lherbicide Round Up, toutes formulations confondues.
1- Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures.
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le 19 novembre 2009 à 12:00
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Le « Round’up » est un biocide de la plus grande toxicité (par définition!) sur lequel pèse de très fort soupçons d’agir de façon profonde et durable sur les milieux et les organismes, malgré le texte rassurant (et donc mensonger) inscrit sur les emballages. Et voilà que nous apprenons que l’on épand consciencieusement, chaque année, près de 30 kg de ce poison sur chaque km² de notre beau pays. Et ce n’est qu’un produit parmi des tas d’autres…
Au secours!
Et j’ai encore vu hier, près de chez moi, une personne pulvérisant allègrement ce désherbant sur quelques pauvres touffettes d’herbes de son allée de jardin… en novembre. Alors qu’une bête casserole d’eau chaude aurait eu le résultat recherché… Comportement totalement stupide, mais largement encouragé dans notre société. Vive la pub…
Bonjour à tous,
Je ne vais pas en rajouter sur le Round up puisqu’on en parle depuis pas mal de temps. Je préfère donner une solution qui est abordée par Thylacine précédemment.
Elle concerne uniquement ceux qui se chauffent comme moi avec un poêle ou une cuisinière à bois.
Il suffit de laisser bouillir l’eau d’une ou deux vieilles bouilloires achetées à vil prix dans une brocante et tranquillement d’en arroser les herbes indésirables 2 ou 3 fois dans la journée. Ca me prend 5 mn en tout. Avec 2 bouilloires, j’arrive à faire 1 mètre carré. J’ai tout l’hiver et le début du printemps pour arriver à desherber les 100 mètres de chemin plus les abords des bâtiments de chez moi. Je suis tranquille jusqu’à l’hiver prochain. De plus, c’est de l’eau issue de la récupération de la goutière dans un fut en tôle, donc gratos.
Il y a bien le brûleur à gaz, mais celui-là, il est pas gratos.
Au fait, si vous le voyez, dites le bonjour à Mr Monsanto de ma part.
15000 tonnes de round up dans nos jardins… et on se demande pourquoi Monsanto dirige le monde…l’abscence de conscience du jardinier Français moyen n’a pas plus de limites que celle de nos nécro-paysans:du moment que l’emballage en plastique est vert, le produit est naturel, c’est bien connu. Et de toutes façons, si c’est chimique c’est forcement plus efficace.et les mauvaises herbes, ça fait sale, il faut bien les éliminer…
Et en effet, on a les pollutions que l’on mérite.




