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Le 29 août dernier, des équipes de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) Aquitaine constataient à même le terrain la présence de pièges destinés à la capture du Bruant ortolan, oiseau migrateur bénéficiant pourtant du statut despèce protégée. De fait, chaque année, en région Aquitaine, 30 000 à 50 000 Bruants ortolans sont capturés de la mi-août à fin septembre. Les braconniers attirent leurs proies vers des pièges appelés « matoles », grâce à des « appelants », à savoir des Bruants ortolans vivants, maintenus dans de petites cages et dont les cris attirent les congénères sauvages. Daprès la LPO, cela représenterait léquivalent des populations nicheuses du Benelux, de lAllemagne, du Danemark, de la Tchéquie, de lAutriche et de la Slovaquie réunis.
En France, ce braconnage continue dêtre toléré malgré une chute de 30 % de sa population depuis dix ans. Attestant de ce laxisme, seuls huit procès verbaux furent dressés lannée passée alors que lon estime à 1200 le nombre de braconniers sévissant sur le terrain. En outre, contredisant lengagement de Chantal Jouanno dune tolérance zéro, un accord aurait été passé entre le Ministère de lEcologie et les braconniers, autorisant ces derniers à recourir cette année à cinq appelants et à trente matoles par installation.
Bien que se réclamant dune tradition consistant à capturer ces oiseaux au moment de leur migration automnale, le braconnage du Bruant ortolan représente surtout une activité ô combien lucrative pour les braconniers. En effet, une fois capturés, les oiseaux sont mis en cage et engraissés « à lextrême » chez des engraisseurs spécialisés. Les animaux seront ensuite vendus à de grands restaurateurs, installés de Paris à New York, la valeur marchande clandestine dun Bruant ortolan séchelonnant de 100 à 150 euros.
Pour mettre fin à ce juteux marché parallèle, la LPO appelle le gouvernement français à prendre ses responsabilités et à veiller au bon respect de la législation en vigueur.
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« Radix malorum est cupiditas ». La cupidité est la racine du mal, la mère de tous les maux. Toutes les espèces animales et végétales plus ou moins « rentables » sont en train d’en crever. Et avant la fin, ce sera notre tour. « Après moi, le déluge » disait un roi de France peu avant la Révolution de 1789. Après notre génération -qui est déjà bien mûre- notre éradication.
Quand on lit cet article on est surpris du revenu potentiel de cette activité.ON comprend que ces « chasseurs » tiennent à leur gagne pain.Cela peut donner des idées à certains .Evitons de parler de cet aspect de la chose. Merci pour les ortolans…..
cuicui, je suis chasseur et je ne cautionne pas ce type d’ action qui est hors la Loi.
Ne pas mettre tout le monde dans le même panier, chacun de nous traîne ses « boulets », et tout » hors la Loi » est un délinquant » y compris le destructeur de preuve ( les matoles ).
Quand aux chiffres enlevez un zéro ce sera plus juste !
Exact marseille42 !




