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Depuis lundi, 57 pays sont réunis en Italie pour décider du sort des baleines, dans le cadre de la 56ème session de la Commission Baleinière Internationale (CBI). La session actuelle verra une fois de plus le Japon, à la tête des pays pro-chasse, tenté de faire tomber le moratoire institué en 1986, pour évaluer l’importance des stocks mondiaux, notamment des espèces les plus menacées et pour permettre leur renouvellement après une longue période d’exploitation des ressources.
Si la position japonaise ne cesse de monter en influence, essentiellement par la politique d’achat de vote menée par le Japon, elle ne semble par encore en mesure de faire tomber le moratoire. Par contre, elle constitue un poids politique certain au sein de la CBI, avec une force de blocage.
Concrètement, aujourd’hui, un consensus a été obtenu sur la région Nord-Ouest de l’île russe de Sakhaline, un lieu essentiel à la survie de la baleine grise. Les baleines étant directement menacées par la prospection pétrolière sismique effectuée dans la région, la CBI a demandé aux pétroliers BP, Exxon et Shell de cesser toute étude de ce type dans la zone.
Par contre, il apparaît d’ores et déjà peu probable que les demandes de créations de sanctuaires dans l’atlantique Sud et le pacifique soient entérinées. Nécessitant 75% de voies pour être adopté, le Japon ne devrait avoir aucune difficulté pour les bloquer.
Les derniers pays à avoir intégrer la CBI sont la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, Tuvalu, la Belgique et la Hongrie, l’Union européenne comptant maintenant 15 Etats au sein de cet organisme.
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